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Tout peut aller très vite en football. Il suffit d’une seule rencontre pour mettre tout son monde à genoux. Au sortir de son match-culte contre Chelsea (3-1) le week-end dernier, Mohamed Diamé affole les tabloïds anglais et raconte sa nouvelle vie londonienne.

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Sous les feux des projecteurs depuis son sublime but contre Chelsea, le week-end dernier (3-1) Mohamed Diamé est devenu cette semaine un des joueurs les plus courtisés par les médias britanniques. Sans compter ceux de France. Un état de grâce qui s’accompagne de tous les superlatifs. On parle même de croisement entre «Yaya Touré et Patrick Viera», pour paraphraser Jamie Redknapp, consultant-télé et fils de l’entraîneur Harry Redknapp.

Cette comparaison, entre autres, ne laisse guère Diamé indifférent. «Quand j’entends ça, ça me fait très plaisir. C’est un honneur de recevoir des compliments, surtout quand on connaît le palmarès de ces deux joueurs», souligne-t-il. Avant de tempérer : «Dans le football, tout va très vite : quand t’es bon contre une grande équipe, on parle énormément de toi, mais si tu fais deux, trois matches quelconques contre une équipe quelconque, tu redeviens un joueur quelconque.»

Pas question donc de gonfler le «melon» ou de se mettre la pression, mais juste de savourer son bonheur. «Je m’épanouis dans cette équipe (West Ham). On joue à un bon niveau depuis le début de la saison et j’espère qu’on va continuer comme ça jusqu’à la fin de la saison. Je joue à un poste qui me plait et qui me permet d’aller de plus en plus vers l’avant, chose que je ne faisais pas beaucoup à Wigan», confie le milieu défensif de West Ham.

En début de saison, on avait pourtant pensé que Diamé aurait du mal à s’imposer dans l’effectif de Sam Allardyce. Le recrutement d’Alou Diarra, qui évolue sous le même registre que lui, laissait penser à une saison  difficile. Au bout du compte, c’est l’international français qui est sur le banc. Sauf que Diamé ne veut pas parler de concurrence et note  qu’«Alou Diarra n’a pas été recruté pour jouer au même poste que (lui). Alou aura, je pense, un rôle de sentinelle, comme quand il était à Marseille ou encore avec l’équipe de France. Donc clairement, il n’y a pas de concurrence entre nous. C’est mon frère et on s’entend super bien», tranche-t-il.

Avec 15 matches (2 buts) Diamé pense qu’il peut faire mieux que lors des saisons précédentes et se fixe comme objectif personnel de marquer «7 ou 8 buts » à la fin de l’exercice.

Mais pour cela, il faut «jouer le plus de matches possible avec une régularité dans mes performances».

Bien à l’aise dans un rôle de «box to box player» que le public aime tant en Angleterre, il a disputé toutes les 15 journées de la saison déroulées à ce jour, n’étant entré comme remplaçant que lundi passé. «C’est vraiment le poste qui me plait le plus. Je défends, j’attaque, je peux organiser le jeu, c’est parfait comme poste. J’espère en profiter le plus longtemps, parce que je suis encore jeune et à un moment, je sais que je n’aurai plus les jambes pour le faire !».

Sondé par des clubs comme Everton, Newcastle ou encore Fulham, Diamé n’affiche aucune intention de quitter Upton Park lors du mercato de janvier 2013. «Je pense que ce serait très prématuré de partir, alors que ça fait seulement quelques mois que je suis à West Ham. Quand tu fais un bon match (contre Chelsea) on parle très vite de toi à droite, à gauche, mais il n’y a rien du tout. Peut-être que des clubs sont intéressés, mais pour le moment je me sens très bien ici à West Ham», coupe court le «Hammer».

Légende

Mohamed Diamé reste  un des «Séné-anglais» qui carbure à plein régime en Premier League.

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