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Le Mondial U23 lui a offert une tribune pour s’exposer aux yeux du monde. Après une année 2015 de toute beauté, Ibrahima Wadji (21 ans) entame 2016 la tête pleine de rêves. Son premier vœu, celui de rejoindre une formation européenne, est exaucé avec sa signature à Gaziantep BB (D2 en Turquie) et il lui reste désormais à gravir les échelons.

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Dans les bagages de l’ancien international sénégalais, Diomansy Kamara, Ibrahima Wadji (attaquant) a débarqué en Turquie cette semaine pour parapher un contrat de deux ans et demi avec Gaziantep BB. Ce club de deuxième vision du championnat turc suffit, pour le moment, à son bonheur. «Première ou deuxième division, peu importe pour moi : l’essentiel est d’évoluer dans un championnat européen. J’ai eu cette opportunité, je l’ai saisie pour continuer à apprendre et progresser. Je suis un homme heureux.» A partir de ce club de deuxième division, le natif de Bignona veut rejoindre l’élite européenne. Son objectif n’est pas de s’éterniser en Turquie, mais «juste de (se) faire voir, taper dans l’œil des plus grands clubs européens.» «L’Angleterre est ma destination de rêve. Ce n’est pas de la prétention, mais de l’ambition. Après plusieurs essais qui n’ont rien donné de positif, le doute commençait à m’habiter. J’avais peur de ne pas réaliser ce rêve, qui me tenait à cœur : devenir professionnel. Par la grâce de Dieu, il est en train de se réaliser. Je me suis battu pour. Ce n’était pas évident. A force de travailler, de croire en soi, on peut réaliser des choses qu’on pensait inaccessibles.»

Pour percer dans ce monde du professionnalisme, réussir là où ses devanciers ont échoué, pour ne pas être de cette génération dont on dira que les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs, Wadji n’a pas d’autre choix que de se mettre au travail. «La différence est saisissante. Le rythme n’est pas le même. Sur le plan physique, j’ai un gap à combler. Ils sont déjà en pleine compétition, moi, je viens d’arriver, après une longue pause. Mais je ne suis pas du genre à lâcher prise. Je vais travailler pour me hisser à leur niveau. Ce n’est qu’une question de temps.» Et d’honneur. Son pari est de faire plaisir à ceux qui lui ont tracé la voie et ont posé les balises du succès. «Ils seront pour moi une source de motivation. Quand j’ai fini de parapher le document (le contrat pro), toutes mes pensées sont allées vers ma maman. Les souffrances qu’elle a endurées, les sacrifices qu’elle a consentis dans un seul but : ma réussite ! Mais elle n’était pas seule dans ce combat. D’autres personnes rencontrées sur mon chemin m’ont été d’un soutien précieux. De l’académie Mawade Wade à Mbour-Petit-Côte en passant par Yeggo et l’équipe nationale, j’ai été entre de bonnes mains. J’ai été formé à l’académie Mawade Wade. C’est là-bas que j’ai joué ma première finale (Coupe du Sénégal des Cadets, saison 2010-2011) et eu ma première distinction (meilleur joueur de la finale). Je logeais chez père Yatma Diop, son fils, Malick, était mon entraîneur. Par la suite, je suis parti à Yeggo, dirigé par Abdoulaye Touré, avant de rejoindre Mbour Petite-Côte du président Mbaye Diouf Dia, qui m’a révélé au public. L’équipe nationale aussi a été un passage enrichissant dans ma jeune carrière de footballeur. Ce parcours m’a forgé et armé pour les batailles à venir.» Pour ne pas se perdre dans la jungle du professionnalisme, Wadji s’est attaché les services d’un éclaireur éclairé. «Diomansy Kamara est plus qu’un agent, c’est mon frère, mon conseiller, mon guide dans ce milieu du football professionnel. Il a l’avantage d’avoir été un international reconnu et respecté, sur le terrain comme en dehors. On est partis pour un long compagnonnage.» «Incha Allah !»

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