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Titulaire et prolifique (11 buts) avec Osmanlispor (Turquie), Pape Alioune Ndiaye «Badou» attend impatiemment son heure en Equipe nationale et se dit prêt à se «donner à fond» si le sélectionneur lui donne sa chance.

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Très en jambes depuis le début du regroupement des «Lions», Pape Alioune Ndiaye dit «Badou» respire la forme, à la veille de la double confrontation contre le Niger pour les éliminatoires de la CAN 2017. Et face au Mena, le 26 à Dakar et le 29 à Niamey, le milieu de 25 ans n’y va pas par quatre chemins.  «En sortant victorieux de ces deux matches, on peut assurer la qualification, dit-il. On est tous conscients de cela et on fera le nécessaire pour gagner. On joue à domicile et l’équipe est très forte, même à l’extérieur. Il faut gagner ce match et aller négocier le retour à Niamey.» A l’aise techniquement et adroit devant le but, le milieu de 25 ans se positionnne comme une alternative au duo Idrissa Gana Guèye – Cheikhou Kouyaté. Ses quelques minutes de jeu en Namibie (2-0, 2e J.) et sa très belle prestation lors du Challenge Mandela en septembre dernier contre l’Afrique du Sud, n’ont fait que confirmer son immense talent.

11 buts en 25 matches

Indiscutable en club, mais encore remplaçant en sélection nationale, PAN a pourtant tout d’un grand. Percutant, agressif et buteur, Pape Alioune Ndiaye sait tout faire. Avec 11 buts en 25 matches (23 titularisations), le milieu de Osmanlispor est l’une des révélations de cette saison en Turquie et l’un des attaquants sénégalais les plus prolifiques dans les différents championnats européens. Un rendement au-dessus de la moyenne qui fait du milieu de terrain formé à Diambars le joueur le plus efficace, devant Cheikh Ndoye (9 buts), Cheikhou Kouyaté (4) ou encore Idrissa Gana Guèye (1). Suffisant pour prétendre à une place dans l’entrejeu des «Lions», mais l’enfant de Diamalaye s’arme de patience, en attendant son heure.

«Pas de mystère ni de secret»

«Tout joueur a envie de jouer et d’apporter sa touche à l’équipe, assure-t-il. Maintenant, si on me donne ma chance, j’essayerai de me donner à fond, comme tous les autres qui sont là.» Et si c’était son heure ? «Je ne pense pas trop à cela, répond-il. J’essaie juste de travailler et me bonifier jour après jour et semaine après semaine. Et à force de travail, les choses se feront naturellement.» Un dur labeur qui est sans aucun doute le secret de sa première saison en Turquie, qu’il est en train de réussir. «Il n’y pas de mystère ni de secret, il faut énormément bosser. Même en étant milieu de terrain, je me dis que je dois être décisif, marquer des buts et aider mon équipe défensivement. C’est un ensemble et j’essaie d’y travailler. C’est ce qui me permet de réaliser une assez bonne saison.»

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