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Ibrahima Niane aborde la nouvelle saison du FC Metz avec une ambition au zénith. L’attaquant sénégalais ne s’inquiète pas de la discrétion offensive des Grenats en préparation ni du calendrier. « On est prêt », assure-t-il.

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Ibrahima Niane, dans quel état d’esprit êtes-vous à quelques jours de la reprise en Ligue 1 ?

« Je suis pressé que ça démarre. On a souffert en préparation, on a beaucoup travaillé, mais c’est normal. Il faut s’entraîner dur pour obtenir ce qu’on veut. »

À vos yeux, l’effectif est-il meilleur cette saison ?

« Comme il n’y a pas eu beaucoup de départs, on a déjà des automatismes et de bonnes recrues sont arrivées. Moi, je sais qu’on a une bonne équipe et j’espère bien qu’on va faire une belle saison. »

Avez-vous veillé à l’intégration des recrues, justement ?

« Oui, oui, on est là ! Les grands avaient fait pareil avec nous à l’époque. Fallou (Diagne), Habib (Diallo) et les autres nous avaient bien accueillis. C’est à notre tour, maintenant, de bien prendre soin des nouveaux. »

Que représentent ces retrouvailles avec la Ligue 1 pour vous ?

« C’est beau. Des grands stades, plus de supporters : tous les joueurs veulent disputer la Ligue 1. Cette saison est très importante pour moi et je la sens super bien. Quand tu es footballeur, tu souhaites être là-haut (il lève la main et la place au-dessus de sa tête), il faut faire tout ce qu’il faut et s’améliorer. Alors, si je veux faire une grande carrière, je dois confirmer. »

« J’ai progressé sur beaucoup d’aspects »

Avez-vous progressé depuis votre arrivée ?

« Sur beaucoup d’aspects. Avant, je tombais beaucoup par exemple. Ça a changé. Offensivement, dans mes appels, mes placements, c’est mieux. Et je ne défendais pas trop, mais j’ai progressé aussi là-dessus. J’ai compris que le football allait dans les deux sens. Quand tu as le ballon et quand tu ne l’as pas. »

Entendez-vous l’inquiétude des supporters autour d’une attaque qui marque peu ?

« C’est la préparation, il y a de la fatigue, mais on va en marquer des buts. C’est sûr. (Il insiste) Ça c’est sûr. Les gens ne doivent pas s’inquiéter. Il faut prendre les choses positivement et pousser l’équipe. On ira beaucoup plus haut si les gens nous soutiennent. »

Strasbourg va donc lancer votre saison…

« Et ce ne sera pas facile. C’est une belle équipe et un derby. J’ai déjà joué dans ce stade, on est conscient de ce qui nous attend. Mais on est prêt et on va tout faire pour gagner. »

Le calendrier de ce premier mois, avec Paris et Monaco au menu, vous fait-il peur ?

« Je n’ai jamais peur. Ce sont des footballeurs comme nous. On sera à onze contre onze sur le terrain. »

Quelle serait la saison idéale d’Ibrahima Niane ?

« Là, je laisse des points d’interrogation. On en reparlera en fin de saison. Mais je vais déjà essayer de marquer un maximum de buts. »

Le « grand frère » présente les Sénégalais du FC Metz

Séparé de son « gars sûr », Cheick Sabaly, qui est parti s’aguerrir en prêt à Pau (National) et qui lui « manque », Ibrahima Niane fait figure de doyen parmi ses compatriotes au FC Metz. Seul Habib Diallo (24 ans) peut aujourd’hui revendiquer le statut respecté de « grand frère ». Qui suppose « d’écouter ses conseils ». Car ils font autorité en vertu de son ancienneté.

Les autres ? Ils sont tous « de bons garçons », « à l’écoute » et sensibles à cette hiérarchie qui place Niane au rang de grand frère intermédiaire. À 20 ans, donc.

Dernier arrivé, en provenance de l’académie Génération Foot, Pape Ndiaga Yade « est gentil », apprécie l’attaquant. « On échange beaucoup tous les deux. On ne joue pas au même poste, car il est sur un côté, mais je pense qu’il a un peu mon profil. Il est grand, il va vite et il a une grosse force de frappe. »

Amadou Dia Ndiaye ? « Lui, c’est un phénomène, un excellent joueur », poursuit Niane. « Techniquement, c’est super, et en plus c’est un vrai tueur. Devant les buts, ça ne rigole pas. »

Quant à Abou Lô… « C’est vraiment mon petit », sourit l’aîné. « Un bon joueur, qui écoute aussi, c’est très important. Il est défenseur central, fort dans les duels et il me donne des coups à l’entraînement. »

Cette saison sera celle de la découverte pour ces jeunes joueurs de 19 ans qui se partageront entre la réserve et de possibles apparitions dans le groupe professionnel. Ibrahima Niane, sans surprise, ne place pas l’adaptation au football européen comme le principal écueil : « C’est plutôt le froid. J’en avais souffert en hiver, c’était vraiment ça mon problème. » Ndiaye et Lô ont déjà eu un aperçu. Yade devra s’y préparer. Sur les conseils des grands frères.

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