La presse guinéenne, reprise par Foot221, a fait ses choux gras de la suspension pour deux matchs d’Amara Traoré par la Ligue guinéenne de football professionnel (LGFP). «Pour incitation à la rébellion»aurait reproché la structure présidée par Antonio Souaré au coach de Soumba FC qui aurait «ordonné aux joueurs de ne pas rentrer dans les vestiaires pour les formalités administratives de la rencontre». Pour Foot221, Amara Traoré a donné sa part de vérité. «Les mots rébellion et incitation sont trop forts. On était à Labé pour jouer en championnat. Avant le match, j’ai demandé à mes joueurs de ne pas rentrer dans les vestiaires. Aucune équipe ne rentre dans ces vestiaires-là, voilà la vérité. Je signale d’ailleurs qu’en Guinée il n’y a que le stade du 28-Septembre et celui de Kamsar qui disposent de vestiaires. On a mené au score jusqu’à la 96ème minute et l’arbitre a sifflé un coup franc, sorte de demi-corner. Sur l’action, deux joueurs de Labé ont retenu Omar Ba (gardien de but sénégalais du Soumba FC, ndlr), ils ont égalisé et l’arbitre a sifflé la fin du match. Imaginez ce qui s’est passé : l’adversaire est premier du championnat, il égalise à la dernière minute et à la fin du match son public envahit le terrain pour molester l’équipe visiteuse», a indiqué le technicien, premier champion du foot pro sénégalais en 2009 avec la Linguère de Saint-Louis. «Après, j’étais donc étonné d’être suspendu deux matches, à deux heures de mon match du vendredi. «Kempes» et Magib (Abdou Magib Diagne, technicien sénégalais, ancien de la Linguère, ndlr) ont dirigé l’équipe et on a gagné 1 à 0. Amara Traoré est un être humain qui a le droit d’accepter ou de refuser. Un entraîneur est le responsable de son équipe sur le terrain, de sa discipline, il a le droit de demander à ses joueurs de s’exécuter ou de ne pas s’exécuter. Je ne suis pas le premier entraineur à être suspendu», a conclu le coach des Lions entre 2010 et 2012.
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