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Aliou Cissé n’a pas encore fini d’expérimenter son nouveau système de jeu: le 3-5-2. Même si en deux rencontres, il n’a pas donné une grande satisfaction sur le terrain lors les deux matches nuls très peu convaincants. Face à la presse hier, mardi 27 mars, le sélectionneur national a livré ses impressions en reconnaissant qu’il est gêné par les dé- chets techniques notés lors de la rencontre face la Bosnie Herzégovine.

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«Le bilan est plutôt positif. La première chose importante, c’est qu’on n’a pas eu de blessés. J’ai pratiquement fait jouer tous les joueurs sur ces deux rencontres (contre l’Ouzbékistan et face à la Bosnie, Ndlr). On a pu changer le système que j’ai voulu essayer sur ces deux matchs parce qu’il y a eu de très belles choses. Nous allons continuer à travailler parce que c’est un nouveau système. On ne l’a pas encore bien maitrisé mais, dans l’ensemble, les garçons ont bien répondu. Comme, je le dis, ce n’est pas un système figé. J’ai souvent joué en 4-3-2-1 ou en 4-4-2. Là, on a des acquis. On sait comment ça marche. On a des joueurs pour le faire animer. J’ai pensé qu’on a aussi des joueurs pour évoluer en 3-5-2. C’est ce que j’ai voulu expé- rimenter. Ça nous permet de donner la ligne directrice pour le mois de juin. Je vais organiser quelques rencontres avec certains joueurs pour les mobiliser pour qu’ils comprennent l’intérêt d’une Coupe du Monde qui est différente d’une Coupe d’Afrique. Nos garçons vont la découvrir et je pense qu’ils seront prêts.»

UNE BONNE PREMIERE MI-TEMPS

«On a pu faire une assez bonne première mi-temps. On a pu créer des occasions surtout dans le déséquilibre; on a pu aligner deux ou trois voire quatre passes. Ce qui me gène, un tout petit peu, c’est que par moment, on a un déchet technique. Ce qui fait que nos actions ne finissent pas bien. C’est un travail de longue haleine. C’est souvent compliqué quand vous jouez contre une équipe avec un bloc bas. Le Sénégal, aujourd’hui, est capable de jouer en attaque rapide ou placée. Dans la conservation, nous devons encore être meilleurs face à des blocs bas. On risque d’avoir ça en Coupe du monde. Nos adversaires nous supervisent. Ils savent que nous exploitons les espaces, c’est un axe de travail qu’on doit continuer pour l’avenir.»

UNE TRES BELLE EQUIPE

«C’est ce genre de match que le Sénégal a envie de jouer. C’est ce genre de match qui nous permet de progresser. Ça peut être le même profil que la Pologne. Comme je le dis, le système n’est pas figé. Il y a de très bonnes choses qui ont été faites. Maintenant, c’est l’avenir qui nous le dira. Je reste persuadé qu’on a des joueurs qui peuvent animer ce système là. Comme je l’ai dit, contre l’Ouzbékistan, c’était un système que j’avais en tête. Depuis que je suis là, il y a trois ans, on n’a jamais essayé ce système là. Maintenant, c’est fait. On regardera encore le match pour faire des analyses de ce qui a marché et de ce qui n’a pas marché».

 «IL NE RESTE PLUS QUE 4 A 5 PLACES A PRENDRE»

« Je ne doute absolument pas de mes choix. Depuis trois ans que je suis là, vous avez constaté que le noyau dur de l’équipe n’a pas changé. Il y a entre 18 à 19 joueurs qui ont toujours été avec moi. Après, il reste 4 voire 5 places. Maintenant, on verra des joueurs qui vont bien se comporter en club ou ceux qui constituent le présent et le futur de l’équipe du Sénégal. Mais, en réalité, l’ossature du groupe a toujours été là. Pour moi, il n’y a pas de soucis. Ces deux matchs amicaux étaient l’occasion pour moi, de voir certains garçons dont on n’était pas sûr de leur forme. Maintenant, c’est réglé, on sait déjà quel est leur niveau. A partir de là, on fera des choix».

DEUX MOIS DECISIFS

«Tant que ce n’est pas défini, on ne peut pas dire que d’autres garçons ne vont pas intégrer l’équipe du Sénégal. Il reste deux mois dé- cisifs pour les joueurs et pour nous aussi. Les garçons qui sont là doivent continuer à être dans le groupe. Peut être qu’il y en aura d’autres encore qui vont se révéler. Comme je le dis, l’équipe nationale n’est pas fermée. Elle est ouverte à tous».

«SATISFAIT DE DJILOBODJI»

«Il devait jouer le match contre l’Ouzbékistan. Malheureusement, Cheikhou Kouyaté s’est blessé et comme j’ai voulu garder le système, je l’ai intégré dans le groupe contre la Bosnie. Djilobodji a fait de très belles choses. Mais, il a aussi été en difficulté en première pé- riode sur le côté gauche. Après, il s’est bien rectifié. Ça fait longtemps qu’il n’a pas joué de match international. On va continuer à le suivre. C’est un garçon de qualité, qui a vraiment du talent. Comme je l’ai toujours dit, on va continuer à suivre tous les Sénégalais, partout dans le monde. Dans l’ensemble, je suis satisfait de Djilobodji».

RESPECTER LES ADVERSAIRES

«C’est difficile d’évaluer l’équipe de l’autre. Je préfère rester concentré sur la mienne. Depuis 2002 jusqu’aujourd’hui, le football japonais est en train de progresser. Partout en Europe, il y a des japonais. On s’attend à une poule difficile. Il ne faut sous-estimer personne. Que ce soit le Japon, la Colombie ou la Pologne, ils sont tous des adversaires redoutables et on les respectera».

MOUSSA SOW ET MAME BIRAME DIOUF, AU BOULOT !

«Comme j’ai eu à le dire, Moussa Sow et Mame Biram Diouf ont eu de bons moments comme ils ont eu des moins bons moments. Ça fait longtemps qu’ils n’ont pas joué. C’est pourquoi j’ai décidé de leur donner du temps de jeu. Ils ont fait plutôt une bonne heure. Ce que j’attends d’eux, c’est que Mame et Moussa retrouvent le terrain pour qu’ils aient la chance de figurer sur la liste des 23 joueurs»

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