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Éliminé de la Coupe de la Ligue par Dakar Sacré-Cœur dès les 16èmes de finale et lanterne rouge de la Ligue 1, le Port vit une saison difficile. Mais son entraîneur, Malick Daf, veut encore y croire.

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Le Port continue son naufrage. Lanterne rouge de la Ligue 1, avec 9 longueurs de retard sur le premier relégable, l’AS Pikine (14e, 17 pts), il a été éliminé par Dakar Sacré-Cœur en 16èmes de finale de la Coupe de la Ligue, hier au stade Demba Diop. Un doublé d’Idrissa Camara (8e, 62e) et un but d’Alioune Mbaye (52e) ont coulé les portuaires, qui ont réussi à sauver l’honneur par Mamadou Guèye (66e). Mais au-delà de cette déroute, la situation empire chaque jour davantage pour les coéquipiers de Fadel Fall, plus que jamais condamnés dans les abysses du classement. Toutefois, Malick Daf refuse de désespérer. «Il ne faut pas qu’on se trompe d’objectif, la Coupe est différente du Championnat, tempère-t-il. L’une est un match à élimination directe et l’autre est un long marathon. Nous avons perdu devant une belle équipe de Dakar Sacré-Cœur. C’était un match très plaisant, mais le score ne reflète pas la partie, parce que nous avons encaissé trois buts sur des erreurs individuelles.»

MALICK DAF : «Ce sera difficile, mais…»

N’empêche, il ne perd pas de vue que «le chantier est encore long et sera difficile». «Il ne faut pas se leurrer, nous avons un chantier énorme, dit-il. Les jours se suivent et ne ressemblent jamais. Il y a deux ans, le Port avait joué le titre, aussitôtt après la montée en Ligue 1.» Mais cette époque semble désormais lointaine et l’ancien coach formateur à Diambars tente d’expliquer les causes de la noyade. «Nous avons recruté des joueurs après les départs enregistrés. Mais ce sont de jeunes qui n’ont pas encore l’expérience de la compétition et qui ont encore du chemin à faire». L’apprentissage est donc plus que délicat face à la réalité de l’élite. Et devant la gravité de la situation, l’adjoint de Joseph Koto sur le banc des Juniors (U20) sonne le signal de détresse pour espérer un sauvetage qui serait presque miraculeux. Pour cela, il appelle les uns et les autres à «remettre les pieds sur terre, sachant que (le maintien) sera difficile, mais pas impossible.» En bon capitaine du navire, Malick Daf refuse d’abdiquer.

«Ce sera difficile, mais je crois au maintien», assure le coach du Port, qui garde encore espoir en se référant au passé. «La Linguère (11e) était derrière nous au classement (en début de championnat, Ndlr) mais gagne depuis quelques matches, explique-t-il. A un moment, le Jaraaf a été avant dernier, avant d’enchaîner quatre victoires. C’était pareil pour le Casa-Sport la saison passée, où il a été avant dernier, avant de revenir lors des 8 dernières journées.» Car ajoute-t-il, «c’est le Championnat qui est ainsi et les équipes se valent. Le plus important est que les joueurs ne soient pas atteints moralement». Mais c’est difficile de ne pas l’être quand on a déjà concédé 10 défaites, 5 nuls et qu’on n’a gagné qu’un seul match après 16 journées de Ligue 1. L’espoir permet de vivre, dit-on.

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