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Sur les 6 éditions auxquelles l’équipe nationale locale du Sénégal a pris part, la campagne d’Abidjan est la pire. Une mauvaise prestation de nos Locaux qui s’explique par une préparation à l’emporte-pièce. En 3 matchs, le Sénégal n’a eu que deux nuls pour une victoire sur tapis vert. Amateurisme des dirigeants.

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S’il y a un fait déplorable dans la gestion de l’actuelle équipe dirigeante du football sénégalais, c’est bien son amateurisme caractérisé et notoire.
La preuve, lors du tournoi de l’UEMOA, l’équipe nationale locale a fait les frais de la «discrimination» en faveur de l’équipe A. Certes, l’équipe nationale A est la vitrine du football sénégalais, mais faudrait-il reconnaître que les autres sélections méritent également une considération. Donc, elles devraient au même moins bénéficier du tiers de ce qui est fait pour les joueurs de la sélection fanion, en termes d’accompagnement et d’attention. Cela ne fera que motiver davantage ces jeunes.

Incompétence du DTN

Sachant à l’avance que ce tournoi allait se dérouler du 26 au 3 novembre, il aurait été logique de planifier cette échéance en concert avec le sélectionneur local pour désigner des objectifs clairs. Mais pourquoi attendre que la presse en parle pour s’y mettre. Tout cela aurait pu faire l’économie la polémique autour de celui qui, de Demba Ramata Ndiaye ou Joseph Koto, conduira l’équipe. Certes, le choix est de la continuité avec les juniors en direction de la CAN 2015 est louable, mais il était bon que la Direction technique nationale prenne les taureaux par les cornes. Le Burkina Faso, vainqueur du trophée, a déplacé Paul Put, le coach national, nonobstant l’important match que sa sélection A livre le 19 novembre prochain contre l’Algérie. Le Togo était avec Didier Six. Même si l’objectif du Sénégal était une bonne participation, comme ne cessait de le ressasser le coach Joseph Koto durant toute la compétition, le Sénégal méritait plus que la figuration.

Mauvaise préparation

Tous ces manquements notés ont fait qu’en lieu et place d’un mois de préparation, l’équipe locale qui a pris part au tournoi de l’UEMOA n’a eu que 10 jours de préparation. 10 jours jugés insuffisants par Joseph Koto pour prétendre conserver le titre remporté en 2011 à Dakar face à des équipes mieux préparées à ce niveau. Certes, avec les Jeux de la Francophonie auxquels 11 des 20 joueurs déplacés à Abidjan ont
participé, on peut dire que le Sénégal a eu une meilleure préparation que des équipes comme la Guinée Bissau. Mais pour gagner il faut un minimum de sérieux. Tenez, pour leur regroupement, les Locaux étaient hébergés au centre d’accueil du stade LSS, cohabitant avec les moustiques. Au même moment, les entraîneurs stagiaires pour la licence A de la CAF étaient logés dans un hôtel de la place… Cela mérite une réflexion.

Niveau et engagement des joueurs

Hormis Mame Saher Thioune, Khassim Soumaré, Emmanuel Gomis et Mouhamadou Dramé, tous les autres joueurs étaient des novices dans ce rendez-vous sous-régional. Mais cela n’est pas une excuse pour la bande à Koto. Parce que durant le tournoi, certains joueurs sur qui on comptait beaucoup ont montré leur limite d’intelligence en mouvement, mais aussi leur manque d’engagement et de détermination. Alors que même si les dirigeants n’ont pas mis les moyens nécessaires, ils étaient de leur devoir de patriotes de défendre dignement les couleurs nationales avec plus de jom. Au-delà de toutes ces considérations, c’est dans leur intérêt de suivre les pas des pensionnaires actuels de la sélection A, à l’image de Stéphane Badji, buteur de la finale remportée à Dakar et qui, depuis, est pro en Norvège.

 

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