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Ses propos d’avant-match contre les Requins Bleus avaient surpris plus d’un. Face à la presse, Aliou Cissé avait en effet lâché : «Pour ce match contre le Cap Vert. On ne doit pas faire n’importe quoi non plus ; on ne doit pas confondre vitesse et précipitation. C’est un match qui va durer et plus ça dure pour nous, mieux c’est.»

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Une position qui pouvait surprendre venant d’un sélectionneur d’une Equipe du Sénégal, première en Afrique, vice-championne d’Afrique et qui jouait contre une équipe du Cap-Vert largement à sa portée.

Une montée en puissance de l’équipe «programmée»

Mais en fait, à travers ces propos, Aliou Cissé lançait un message aux observateurs pour leur faire savoir qu’ils vont voir un «nouveau Sénégal» dans cette Can camerounaise. Un Sénégal réaliste, bien ancré dans ses fondamentaux, qui tient à respecter tous ses adversaires et qui va prendre son temps pour faire la décision.

Au premier tour une telle stratégie a fait défaut, du fait des nombreuses absences et impairs notés dans la Tanière.

Par contre, pour les 8es de finale (Cap-Vert), quarts (Gui­née Equatoriale) et demies (Bur­kina), on a vu une Equipe du Sénégal gérer ses premières périodes avant de faire la différence en seconde mi-temps. Et cela grâce à une bonne maîtrise du jeu de son adversaire, sans vitesse ni précipitation et le tout couronné par un coaching ga­gnant.

Du coup, une seule phrase revenait partout à chaque succès des coéquipiers de Sadio Mané : «Le Sénégal monte en puissance !»

En fait, c’est comme si cette montée en puissance était programmée par Aliou Cissé et ses hommes qui ont surtout misé sur leur expérience, leur vécu et leur talent (N’est-ce pas Sadio Mané ?), pour s’ouvrir les portes d’une deuxième finale de Can d’affilée.

L’Egypte aussi… prend son temps

Une finale que les Lions vont jouer contre un adversaire qui «copie» un peu la stratégie de Aliou Cissé, en tentant d’user son adversaire pour l’achever pour un coup d’éclat ou par les tirs aux but, comme le Came­roun en a été la victime hier soir.

Du coup, tous les ingrédients sont réunis pour une finale très tactique dimanche soir à Yaoundé. Mais encore faudrait-il que la pelouse très glissante du stade d’Olembé ne vienne gâcher le spectacle.

 

Le Quotidien

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