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Des foutus destins ! Après la belle épopée de la « Génération 2002 », le Sénégal cherchait dans l’urgence, à bâtir une équipe pour la relève. Il s’est d’abord posé un problème d’hommes. Des individualités à l’image de Henri Camara, Khalilou Fadiga, Pape Bouba Diop étaient des joueurs clés de la tanière. Il était impératif de trouver des remplaçants pour combler le vide laissé par ces derniers qui ont fait les beaux jours du football sénégalais. Respectivement, Ndiaye Dème, Issiar Dia,   Momo Diamé ayant les mêmes qualités que ces joueurs de feu Bruno Metsu, étaient plébiscités d’office. En réalité, ils ne sont pas arrivés à la cheville des joueurs de l’épopée 2002.

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Ils étaient promis à un bel avenir. Ndiaye Dème (30 ans), Issiar Dia (30 ans), Momo Diamé en sélection. Et ils n’ont absolument rien à envier aux poulains d’Aliou Cissé sur le plan de la valeur intrinsèque.  Cependant, au moment où ces derniers sont très adulés en sélection, Ndiaye Dème, Issiar Dia,  Momo Diamé ont très peu de chance de convaincre et a priori le rêve n’est plus permis. Il y a forcément une déception pour ceux qui attendaient que ces trois prétendants surpassent respectivement Khalilou Fadiga, Henri Camara et Pape Bouba Diop, sur le plan du jeu. Ils ont peiné à combler les attentes des férus du foot. Des foutus destins !

Issiar Dia parti pour le fric 

C’était le meilleur de sa génération. Les similitudes dans la persécution avec une vitesse de fusée dans son couloir gauche, lui présageaient une place dans la tanière, comme remplaçant d’Henri Camara de la « Génération 2002 ».  En vain. Il a foutu sa carrière en privilégiant le challenge financier.

Issiar Dia parti pour le fric C’était le meilleur de sa génération. Les similitudes dans la persécution avec une vitesse de fusée dans son couloir gauche, lui présageaient une place dans la tanière, comme remplaçant d’Henri Camara de la « Génération 2002 ».  En vain. Il a foutu sa carrière en privilégiant le challenge financier.

À 25 ans, le joueur sénégalais avait connu les mêmes difficultés de temps de jeu en Turquie où il a évolué pendant deux saisons avec le Fernerbahçe. Il s’est bonifié au Qatar dans un championnat exotique où les matchs sont espacés. C’est sans doute la raison de sa souffrance en Ligue 1.

Dème Ndiaye, le grand éclopé

La corpulence, la touche de balle, les coups d’œil et surtout jouer sans le ballon, voilà autant d’atouts de Khalilou Fadiga. Ndiaye Dème Ndiaye, puisqu’il c’est de lui qu’il s’agit, a été très court pour endosser la comparaison avec le joueur que le Sénégal peine toujours à remplacer. En réalité, ce sont les blessures répétitives qui ont éloigné le milieu excentré gauche de Lens en Ligue 2 française des pelouses. Sinon, il avait du boulevard. Ndiaye Dème Ndiaye a découvert la sélection nationale, le 5 septembre 2009, contre l’Angola (1-1) en même temps qu’un certain Jacques Faty. C’était la surprise de la liste d’Amsatou Fall qui veut « le voir évoluer sur un côté gauche où l’équipe nationale a souvent éprouvé des difficultés ». Le match se déroulait au Portugal. Un baptême réussi. Le milieu excentré a fait étalage de sa classe pour mettre d’accord tout le monde et laissant le technicien dithyrambique à son sujet. « Il a été à l’origine de tous nos bons coups et sur le but, c’est lui qui a fait le centre à Mamadou Niang ». Alors joueur d’Arles Avignon rétrogradé en National, aujourd’hui, Ndiaye Dème Ndiaye a réitéré ses exploits avec Amara Traoré mais n’a pu empêcher la déculotter des Lions à la Can 2012 en Guinée Equatoriale.

Momo Diamé, un souci avec le dispositif

C’est du kif-kif entre Momo Diamé et Pape Bouba Diop : la taille, le gabarit, la coiffure, le contrôle avec frappe et la lecture du jeu dans la transversalité. Seul bémol, le pressing sur l’adversaire,  un atout du protégé de feu Bruno Metsu. Momo Diamé a été injecté dans la danse en sélection contre le Cameroun avec la victoire (1-) salutaire des Lions au stade Léopold Sédar Senghor en 2011. Alors joueur de Wigan, Diamé s’est imposé pour participer à la décevante Can 2012 du Sénégal. Après le casting dans la reconstruction, Alain Giresse à fait confiance au protégé d’Amara Traoré comme capitaine. Constance : nonchalance et beaucoup de pertes de balles. Tout le contraire de Pape Bouba Diop.

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