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Ce samedi face au Nzalang Nacional de la Guinée équatoriale, le Sénégal devra gagner pour entrer du bon pied dans les éliminatoires de la CAN 2019 et honorer son statut de favori du groupe A. 

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S’ils n’ont pas perdu dans le jeu depuis leur défaite en Afrique du Sud (1-2), les Lions ont aligné cinq matchs sans la moindre victoire. Depuis le match nul (2-2) contre l’Algérie lors de la 3ème et dernière journée de la phase de poules. Un résultat alors sans dommage parce que Kara Mbodj et ses coéquipiers avaient déjà assuré la 1ère place qui leur ouvrait grand les portes des quarts de finale. Mais la suite est moins reluisante puisqu’ils seront tenus en échec par le Cameroun (0-0, tab 4-5). Le retour en compétition, avec deux matchs amicaux en mars dernier, ne leur a pas permis de retrouver la voie du succès face au Nigeria à Londres et la Cote d’Ivoire à Paris. Deux rencontres qui se sont terminées sur le même score de parité (1-1). Lundi dernier à Dakar, le match amical contre l’Ouganda n’a pas été plus fructueux, s’étant soldé par un 0-0 qui a laissé le public de Léopold Senghor sur sa faim.

Ce samedi, face à la Guinée équatoriale, dans un match d’enjeu autrement plus important, les hommes d’Aliou Cissé devront montrer un visage plus conquérant pour espérer s’imposer. Ismaïla Sarr, Mame Biram Diouf, Moussa Sow et compagnie feront face à une équipe du Nzalang Nacional qui aura sans nul doute la même posture que celle des Cranes d’Ouganda lundi dernier. Ce sera certainement le même bloc d’équipe très bas et un jeu rugueux dans l’entrejeu pour annihiler les initiatives sénégalaises. La clé du match reposera sur la capacité des Lions, en l’absence de leurs deux principaux atouts offensifs, Sadio Mané et Diao Baldé Keita, à contourner la défense du Nzalang qui s’évertuera à tenir jusqu’au bout pour décrocher un résultat positif.

Le contexte du match n’est pas des meilleurs. Les Lions, quasiment tous des professionnels évoluant notamment en Europe, sortent d’une longue saison. Les jambes sont lourdes et les organismes fatigués. Juin a toujours été un mois délicat pour les expatriés. On se rappelle encore un douloureux match nul (2-2) contre le Togo un certain 18 juin 2005 qui avait quasiment privés les Lions du Mondial 2006 en Allemagne. En outre, la pelouse de LSS est loin des billards européens (n’est-ce pas Fallou Diagne ?). Qu’à cela ne tienne, le staff tente de mettre tous les atouts du coté des Lions. Avec notamment une programmation en nocturne pour éviter la chaleur caniculaire de ce mois de juin. Le public devra jouer sa partition en remplissant les travées du stade pour pousser les Lions à la victoire. Le seul résultat qui vaille.

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