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Gagner par 2 buts d’écart dans un match retour qui ne devra pas être aussi prolifique que celui de samedi au « Félicia » d’Abidjan !

C’est le difficile pari que les « Lions » devront relever, le 13 octobre prochain, à Dakar, pour barrer la route de la prochaine Can en 2013 aux vice-champions d’Afrique ivoiriens et se pointer à leur place au rendez-vous continental en Afrique du Sud !

C’est, bien sûr, possible au vu de ce qu’ils ont montré durant les 80 premières minutes de la rencontre aller. Surtout tout au long de la première mi-temps où ils ont été quasi parfaits. Car, même les confrères ont reconnu que leurs chers « Eléphants » n’avaient jamais autant été chahutés à domicile depuis que les « Lions indomptables » du Cameroun étaient passés leur filer un 3 – 2 en 2005.

Pour avoir mené par deux fois, Papiss D. Cissé et ses partenaires ont longtemps entretenu l’espoir de pouvoir se sortir indemnes du guêpier éburnéen. Ce qui les aurait certainement placés dans une intéressante position d’attente, en direction de la manche retour.

Mais les deux coups durs des 10 dernières minutes (penalty causé par J. Faty et transformé par Drobga et frappe de Gradel détournée dans les filets de Ousmane Mané) sont venus leur compliquer grandement la tâche.

Une mission compliquée donc, mais guère impossible. A condition, cependant, que d’ici au match retour, Joseph Koto, le coach des « Lions », trouve la meilleure combinaison en défense. Il est vrai que le forfait pour blessure de Lamine Sané et la sortie en début de 2ème mi-temps de Cheikhou Kouyaté, touché, sans oublier l’expulsion de Jacques Faty (80ème mn) ont considérablement déréglé les plans sénégalais.

Mais, ce sont des faits de jeu et des aléas avec lesquels il faut compter et qu’il faut prévoir et anticiper. Et de ce point de vue, Sabri Lamouchi, le coach franco-tunisien des « Eléphants », a eu raison, lui qui soutenait avant la rencontre que la défense sénégalaise était le point faible de l’équipe.

Pourtant, malgré une certaine fébrilité, cette arrière-garde a longtemps muselé son attaque de feu (Drogba, Kalou et Gervinho), obligée par moments d’user de subterfuges (simulations en pleine surface adverse, interventions de la main) pour trouver la faille. Ce qui a, d’ailleurs, valu un carton jaune aux deux premiers nommés.

Solides et futés

Les brèches colmatées et la bonne formule trouvée en défense, les « Lions » pourront espérer renverser la vapeur à domicile. Car, il leur faudra d’abord être très solides et surtout futés derrière pour éviter de tomber à nouveau dans les pièges des rusés et expérimentés avants ivoiriens.

Eviter surtout de commettre les mêmes erreurs à Dakar qu’à Abidjan ! Voilà ce à quoi il faudra s’atteler. Pour le reste, les « Lions » ont été globalement à la hauteur de l’événement. En effet, contrairement à ce qu’avait également annoncé Lamouchi avant la rencontre, le milieu de terrain sénégalais a littéralement bouffé le sien. Gana Guèye, Ricardo Faty et, à un degré moindre, Momo Diamé et Sadio Mané ont étouffé l’immense Yaya Touré et ses coéquipiers de l’entrejeu ivoirien.

Que dire donc de l’attaque sénégalaise ? Simplement qu’elle a été à la hauteur des craintes nourries par le sélectionneur des « Eléphants ». Papiss Cissé et Dame Ndoye (voire Sadio Mané dans son rôle d’excentré droit) ont causé le maximum de soucis aux expérimentés Kolo, Eboué, Tiéné et au très physique Bamba Souleymane.

On a rarement, en effet, vu ces quatre-là s’aventurer loin de leurs bases. Ils surveillaient les avants sénégalais comme du lait sur le feu. Malgré tout, ils ont concédé deux superbes buts. Et ça aurait même pu être pire si, encore une fois, Sadio Mané avait été tranchant devant Copa Barry.

Puisqu’on ne refait pas le match d’Abidjan, il faut d’ores et déjà étudier les meilleures voies de bien faire celui de Dakar. Ce sera une tâche éléphantesque. Mais cette équipe de Côte d’ivoire n’est tout de même pas totalement cuirassée. Elle a laissé entrevoir de grosses lacunes.

A Koto et ses hommes de ne laisser passer aucune occasion de les exploiter, le 13 octobre, à L.S.S. Ainsi, seulement, ils donneront forme à leur rêve de Can, l’année prochaine, en Afrique du Sud.

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