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La situation politico-sociale qui prévaut présentement en Guinée n’augure pas une bonne organisation d’une rencontre de football d’autant plus qu’elle perdure. La tension est vive entre le pouvoir et l’opposition. Une insécurité que le président de la fédération sénégalaise de football avait lui même reconnue en déclarant à la presse que la rencontre pourrait être délocalisée au Maroc avant de revenir sur ses propos. «Le Maroc pourrait être le point de chute des «Lions» pour recevoir l’Angola s’il accepte de nous accueillir», avait souligné dans un premier temps Me Augustin Senghor. Cette situation pourrait-elle affecter nos joueurs ? Un ancien footballeur reste affirmatif sur la question. «L’équipe nationale sera à Conakry dès mardi prochain après-midi. Si durant leur séjour, des manifestations violentes se produisent à Conakry, il n’est pas exclu que les joueurs soient affectés», souligne notre interlocuteur qui a requis l’anonymat. Autre élément qu’il ne faut négliger, ce sont les nombreux délestages en Guinée. Dans ce pays, on souligne que la fourniture de l’électricité se fait par intermittence et par quartier. Certainement c’est pour cette raison que les responsables du football sénégalais ont opté de débuter la rencontre à 17 heures.

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Seneweb

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