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Incroyable mais vrai. Sélectionneur de l’équipe nationale des moins de 20 ans, Joseph Koto est l’auteur du plus grand exploit jamais réalisé du football Sénégalais avec une place de demie finaliste du dernier Mondial en Nouvelle Zélande. En d’autres termes une performance plus relevée que le fameux quart de finale de la génération 2002 à la coupe du monde de la même année.

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Mais malgré tout, le technicien et son staff continuent jusque là de travailler en tant que «bénévoles» pour la bonne et simple raison qu’ils ne s’ont pas payés depuis plusieurs mois.
«Je n’aime pas tellement parler d’argent, par principe. Imaginez que ça fait vingt sept mois que nous ne sommes pas payés. La Fédération, pour nous stabiliser durant la compétition, a décidé de nous désintéresser. Quand on rencontrait récemment le président de la République, je lui disais : «en présence de Dieu, je ne m’adresse pas aux apôtres». J’ai sensibilisé le président de la République sur notre situation. Séance tenante, il a demandé que la situation soit réglée et le ministre des Sports était dans les dispositions de régler cette affaire- là. Mais, pour les retombées, la prime du chef de l’État a été remise hier, (avant-hier). Pour le reste, on attend que la FSF reçoive sa part», a confié Koto dans les colonnes de Stades.
Une situation certes préoccupante mais qui selon Koto ne mérite pas de faire l’objet d’un dbat soutenu, si vraiment les conditions pour réaliser les performances sont permises.
«L’un dans l’autre, je pense que la motivation est importante. Je ne parle pas d’argent, mais plutôt des conditions. Pour cela, je pense qu’il faut mettre toutes les commodités à Toubab Dialaw qui reste un bon lieu de retraite pour un bon travail».

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