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La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) a tenu un symposium à l’institut Diambars de Saly sur le thème « Enjeux et attractivité du Sénégal sur le marché mondial du football – Bilan et perspectives de 12 ans de professionnalisation ». A l’issue des travaux, Mohamed Djibril Wade, le président de la LSFP, a bien voulu tirer les enseignements de ces assises. Selon lui, les recommandations du symposium sont pertinentes, mais elles ne pourront être appliquées sans l’accompagnement de l’Etat.

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Cinq panels ont été débattus, pendant deux jours, à l’institut Diambars de Saly, par des spécialistes venus de divers horizons et des acteurs du monde du football.

Mohamed Djibril Wade, le président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) est revenu sur les conclusions de ce symposium. « Les conclusions sont bonnes, mais elles demandent des moyens pour être appliquées. Aujourd’hui, la vérité c’est que la ligue professionnelle n’a pas encore ces moyens. Mais nous travaillons à faire revenir les sponsors, mais ce n’est pas encore effectif. Nous y allons progressivement. Mais il faut aussi savoir que nous ne pouvons pas y arriver sans le soutien de l’Etat. Il faut qu’il mette la main à la poche pour qu’on puisse réaliser certaines choses », a-t-il dit dans le site de la LSFP.

Il veut un accompagnement de l’Etat sur le salaire des joueurs. « Notre ambition c’est de faire en sorte que les joueurs qui n’arrivent pas à s’expatrier puissent gagner convenablement leur vie au Sénégal. Cela passe inéluctablement par un accompagnement de l’Etat. Il y a un salaire minimum qui a été fixé par la Ligue c’est 70 000 F CFA. Il faut que cela soit revu à la hausse, jusqu’à 100 000 voire 150 000 FCFA par exemple et que l’Etat prenne en charge une bonne partie de ces montants. Maintenant si une équipe veut payer plus, à elle de prendre en charge le différentiel », a laissé entendre M. Wade.

Pour ce qui est des infrastructures, dit-il, Il faut essayer de se débrouiller avec ce qui existe. Selon lui, c’est un « problème qu’on ne peut pas régler du jour au lendemain. C’est vrai que le stade Demba Diop nous manque, mais prenons le temps de tout bien faire. Parce que malgré le déficit à Dakar, nous avons les stades de Grand-Yoff, des Parcelles assainies, de Hann Maristes et bientôt Yoff. Donc il y a des améliorations dans le département de Dakar, bien que cela ne soit pas suffisant ».

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