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Sadio Mané a encore délivré le Sénégal. Tireur du penalty victorieux lors de la finale à la CAN, le Scouser a encore remis cela. Le natif de Bambali a inscrit la dernière tentative qui a envoyé le Sénégal au Qatar. Ce qui a rendu les supporters sénégalais fous de joie.

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Sadio Mané a une fois de plus conquis les cœurs. Le leader de l’attaque des Lions de la Téranga a permis à son pays de valider une deuxième qualification de suite pour le Mondial. Encore une fois, il aura fallu écarter de ce chemin qui mène au bonheur l’Egypte. Le Ballon d’Or africain a été le cauchemar des Égyptiens. Dans cette rencontre décisive, il devait se montrer. Et comme attendu, il a répondu aux attentes. A l’instar de Kalidou Koulibaly et d’Edouard Mendy, il a enfilé son costume de patron. Dans cette lutte fratricide avec son compère en attaque à Liverpool Mohamed Salah, le Diato a pris le dessus. Au moment où le Pharaon a manqué la cible, Sadio Mané, lui, n’avait pas le droit à l’erreur. De cette guerre étoilée, il ne devait en rester qu’un. En dernier tireur, il avait le destin de tout un pays entre ses pieds. L’atmosphère était invivable. Le poids de la pression sur ses épaules palpable. Entouré de ses coéquipiers pour faire évacuer le stress, il est parti affronter la muraille Mohamed El-Shenawy. Le regard vers le ciel pour sans doute invoquer Dieu pour un coup de pouce. Et puis le signe du doigt à l’arbitre pour montrer qu’il était prêt. La suite: un contre-pied parfait. Le Stade Abdoulaye Wade explose de joie.

Un mental de fer

Ce penalty transformé était un soulagement pour le football sénégalais. On voyait le bonheur perler sur le visage des supporters. Gagner la CAN et rater la Coupe du monde aurait été un échec. Cheikhou Kouyaté l’avait d’ailleurs concédé juste après la victoire au Cameroun. C’est cet esprit guerrier qui a animé chaque Lion. Sadio Mané en particulier. Le Sénégalais ne pouvait pas échapper aux comparaisons avec Mohamed Salah. L’un des deux devait assommer la concurrence sur la scène continentale. Même si, cette année, le Ballon d’Or doit revenir à Édouard Mendy. Pour le joueur formé à Génération Foot, il était inconcevable que l’Egypte prenne sa revanche au Sénégal. Il fallait gérer ce mélange de fortes émotions suscitées après le sacre au Cameroun et la peur de l’échec suite au score du match aller. Sadio Mané a su appréhender tout cela. Il faut avouer que sa relation avec une partie du public et certains consultants sénégalais etait loin d’être un fleuve tranquille. Il a été éprouvé. Rien ne lui a été pardonné. Il a versé de chaudes larmes. Avant de faire l’unanimité autour de lui. Ces événements l’ont endurci. Il a fait preuve d’un mental de fer. Conscient qu’il devait guider le Sénégal vers les sommets du football africain. Il n’avait pas une franche réussite sur les penaltys. Mais il n’a jamais renoncé lors des moments cruciaux. Même lorsqu’il avait échoué une première fois contre Gabaski. Il avait décidé de frapper à nouveau. De provoquer la réussite. Bien lui en avait pris. C’est la mentalité des champions. Et Sadio Mané en est un.

Moussa SARR

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