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Zappé par Mayacine Mar pour la rencontre amicale de mercredi dernier contre le Niger (1-1), le milieu de terrain de l’AC Ajaccio (L1 France) se la joue bon joueur et distribue quelques tacles subtils au passage. Comme sur le terrain.

Ricardo, comprenez-vous votre non sélection pour le match amical contre le Niger de mercredi dernier ?

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Je l’accepte. Le coach veut voir d’autres joueurs à l’œuvre. J’ai effectué tous les matches dans leur intégralité cette saison. J’imagine que le coach avait envie de me laisser souffler aussi.

Il y a eu beaucoup d’absences autour de ce match mais vous n’avez pas été rappelé. Comment vous l’expliquez-vous ?

A partir du moment où il ne me sélectionne pas dans un premier temps, je trouve normal qu’il ne fasse pas appel à moi pour la suite.

Vous étiez sur une bonne dynamique avec la sélection depuis votre première cape en mars dernier. N’est-ce pas une déception d’être freiné subitement ?

Déception ? Non. J’ai encore beaucoup à donner en sélection. Forcément on aurait voulu aller à la Can, mais j’ai accepté de porter le maillot du Sénégal pour relever des défis. Quand on joue pour son pays, on donne plus qu’on ne reçoit.

Pensez-vous que vos prestations moyennes lors de la double confrontation contre la Côte d’Ivoire ont joué en votre défaveur ?

Je ne sais pas. Je n’estime pas avoir été en dessous lors des deux rencontres. Pas plus que d’autres. Si on doit juger que sur ces deux matches, c’est sur qu’il y aurait eu du ménage à faire. La sélection est en reconstruction.

Aviez-vous de la pression lors de ces deux matches ?

De la pression, non. Une grosse motivation plutôt Je n’ai pas commencé lors du match retour. J’ai pu analyser le match et donner le maximum quand je suis rentré. Malheureusement, ça a tourné en notre défaveur.

«Bouna Coundoul s’est toujours bien comporté»

Avez-vous discuté de votre non sélection avec votre frère Jacques zappé aussi de ce Niger-Sénégal ?

Pas spécialement. Lui, il s’occupe de sa situation en club aussi. Le sélectionneur fait son choix. Il n’y a rien à redire. Nous restons à sa disposition et voilà eux ils choisissent.

Comment avez-vous vécu l’affaire Bouna Coundoul, qui a été taxé de taupe de la «Tanière» lors du Sénégal-Côte d’Ivoire ?

Je n’ai pas trop suivi l’histoire. Cela ne m’intéresse pas. Bouna s’est toujours bien comporté. Le reste, je ne maîtrise pas et ça ne me concerne pas.

Il parait que beaucoup de défections autour du Niger-Sénégal sont dues au rappel de Coundoul en sélection. En avez-vous échangé avec certains joueurs ?

Non du tout. Je parle surtout avec Momo Diamé qui lui est bien au Niger.

Pensez-vous que le groupe est apte pour se qualifier à la Coupe du monde 2014 ?

Bien sûr. Il faut tous se concentrer sur cet objectif. Nous avons toujours la génération pour le faire.

«Mon parcours n’est pas un échec»

Que pensez-vous du limogeage de Koto ?

Malheureusement il n’a pas rempli sa tâche. Même si elle était très difficile. Les dirigeants ont tranché, il faut respecter leur choix. D’autant plus qu’il n’a pas été le seul à partir. Maintenant on attend l’identité du nouveau coach.

En club, vous avez jusque-là été titulaire à chaque match avec Ajaccio en Ligue 1. Pensez-vous que c’est le début d’une nouvelle histoire pour vous ?

Oui. Je montre enfin l’étendue de mes qualités après avoir rongé mon frein à l’AS Roma et en Grèce. J’ai pris de l’expérience et je suis meilleur. J’espère que cela va continuer si Dieu le veut.

Vous avez été formé à Clairefontaine en même temps que Ben Arfa (Newcastle) et Abou Diaby (Arsenal) qui jouent aujourd’hui dans de grands clubs. Considérez-vous votre parcours comme un échec ?

Non. Ce n’est pas un échec. Je suis croyant donc je dirai que c’est le destin. À Clairefontaine j’ai aussi évolué avec des joueurs qui ne sont plus dans le milieu aujourd’hui. Je suis déjà content d’être un bon professionnel. Et puis j’ambitionne toujours d’aller dans un grand club européen.

 

Source : Tout Le Sport

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