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En fin de contrat à Nantes, l’international sénégalais Rémi Gomis a signé pour deux ans avec le FC Wil (Suisse, Ligue 2). Le sixième club de la carrière du milieu de terrain défensif après Laval, Caen, Valenciennes, Levante (ESP) et Nantes. Et peut-être le plus surprenant… 

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On ne vous attendait pas au FC Wil…

Je ne connaissais pas ce club avant que mon agent ne soit contacté par les dirigeants suisses. Après mon départ de Nantes, mon objectif était plutôt de rester en Ligue 1 ou en Ligue 2. J’ai eu des contacts avec Montpellier, mais finalement, cela n’a débouché sur rien. Il y a également eu quelques approches de clubs turcs. Mon agent m’avait également conseillé d’attendre quelques jours de plus, car il pourrait y avoir des propositions venant du Qatar. Mais je ne voulais plus attendre. Et Wil s’est manifesté…

Comment votre arrivée en Suisse s’est-elle déroulée ?

Je me suis rendu sur place, j’ai rencontré le président (le Turc Murathan Doruk Günal, ndlr), le coach (Ugür Tütüneker, en poste depuis le mois de juin, a été remercié cette semaine. Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé par son pays, lié au putsch du 15juillet dernier, ndlr) et le directeur sportif. On m’a proposé un contrat de deux ans, à des conditions financières très satisfaisantes. Le projet m’a plu et convaincu. Le FC Wil a l’ambition de remonter en Ligue 1 suisse. Il y a dans son effectif des joueurs comme Johann Vonlanthen (ex international suisse), Bülent Egiman (ex international turc), Igor Nganga (international congolais).

Comment se passe votre intégration ?

Wil est une petite ville de 18 000 habitants, pas très loin de Saint-Gall et de Zurich. C’est sympa, très calme. Le stade est assez petit (un peu moins de 6000 places). Cela va me changer de Nantes… Sinon, pour l’instant, je suis toujours à l’hôtel. Dans l’équipe, il y a plusieurs joueurs francophones. Sinon, on parle anglais.

Quand serez-vous apte à jouer ?

Après mon départ de Nantes, je suis parti en vacances, notamment au Sénégal. Et je m’entraînais seul, en allant courir. Je ne touchais pas au ballon. Il y a des jours, je l’avoue, où ce n’était pas facile. Vous êtes tout seul, pendant que vos amis reprennent l’entraînement en club. Il y avait des périodes où, pendant deux ou trois jours, je ne m’entraînais pas. Je pense que je serai opérationnel d’ici trois semaines. Comme il y a la trêve internationale, cela me permettra de mieux me préparer…

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