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Le français Alain Giresse a été intronisé, hier, au poste de sélectionneur des Lions, par la Fsf, devant son compatriote Philip Doucet, présentateur de l’émission « Talent d’Afrique ». Monsieur «Palette» ne doute pas un instant de la capacité de son compatriote à mener à bien, le Sénégal dans sa mission.

Témoignage 
Alain Giresse était un grand joueur et est un bon entraineur. De ses six dernières années de carrière africaine, il ne faut pas le considérer aujourd’hui comme un français. Avec ses années passées en Afrique, c’est quelqu’un connait bien l’Afrique. Il a déjà fait ses preuves, sur le continent, avec les équipes nationales comme le Gabon et le Mali.
L’homme de la situation pour le Sénégal
Je n’ai pas de jugement de valeur sur le choix d’un sélectionneur local ou étranger. Je pense que chaque pays à ses spécificités. Et à chaque période aussi, ses réalités. C’est une très bonne nouvelle pour le Sénégal qui a eu une année 2012, pour le moins, difficile et qui avait besoin de reprendre confiance, de se relever. Je pense que ça tombe bien d’avoir un choix aussi sûr qu’Alain Giresse. Le Sénégal aura le temps de le découvrir. C’est quelqu’un de très fiable, de très sûr. C’est quelqu’un de droit. Je pense qu’il fera beaucoup de bien dans l’état actuel du football sénégalais. Ça laissera toujours la possibilité, ensuite d’avoir un sélectionneur local. Je pense qu’aujourd’hui, il est l’homme de la situation pour le Sénégal.
Le temps est court 
Ça aurait toujours été mieux, bien sûr de choisir un peu tôt. Ce sont des choses qu’on aurait pu traiter bien avant. Maintenant, les éléments sont là, la réalité est là aussi. A mon avis, Giresse a la capacité de gérer tout cela. Ça fait des mois qu’il pense au Sénégal. Il a toujours été, je pense, très soucieux de suivre tout ce qui passait au Sénégal. L’opportunité s’est présentée, il va essayer de saisir sa chance. Je pense qu’il a la capacité de se remettre en marche et de faire quelque chose pour l’équipe sénégalaise.

Les choses à éviter 

Je me garderai bien de donner un conseil à Alain Giresse qui est mon ainé. Il est beaucoup plus expérimenté que moi. Toutefois, je lui demanderai d’éviter un certain nombre de choses. On sait qu’en Afrique, il y a quelques spécificités. Ça fait six ans qu’Alain Giresse est sur le continent. Il a vécu dans deux pays difficiles, où la pression médiatique à été réelle. C’était au Gabon et au Mali. Donc, il connait bien ces spécificités. Il sait les besoins de s’adapter au pays dans lequel il va. Au Gabon comme au Mali, il a assumé complètement cette charge, donc je pense qu’il saura parfaitement s’adapter au Sénégal et s’y investir pleinement.

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Rewmi

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