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À quatre mois de la phase finale de la CAN-2017, Aliou Cissé a en ligne de mire les deux premières journées des éliminatoires du Mondial-2018 qui se jouent aux mais d’octobre et novembre. Mais déjà, le coach des Lions doit cogiter sur la liste des 23 qui joueront les prochaines joutes continentales. Sur les 42 Lions convoqués pour les six rencontres des éliminatoires, le coach n’en choisira que 23. Et certains cadres risquent de passer à la trappe.

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À l’issue des 6 rencontres, une tendance s’est dégagée pour défendre les couleurs du Sénégal à la CAN-2017. L’ossature de l’équipe étant déjà en place, seuls quelques changements devraient intervenir dans certains secteurs. Toutefois, la prochaine liste du sélectionneur pourrait être marquée par l’absence de quelques joueurs de premier plan. Des joueurs qui, il y a peu, paraissaient indéboulonnables. Mais pour des raisons diverses, ils se sont retrouvés sur la touche et pourraient suivre de loin la grand-messe continentale dans 4 mois.

Dans ce lot pourrait figurer Lys Gomis. Le portier de l’US Lecco (Serie B), qui a pris part à la dernière CAN, risque de ne pas faire partie du voyage au Gabon. Souvent appelé par Aliou Cissé, Gomis n’a joué qu’une seule rencontre avec les Lions. C’était en match amical contre l’Afrique du Sud au mois de septembre 2015. Ironie du sort, il a encaissé le seul but de la partie. Depuis lors, le natif de Cueno (Italie) est tombé aux oubliettes, au profit de Pape Seydou Ndiaye qui complète désormais les gardiens avec Abdoulaye Diallo et Khadim Ndiaye.

Désigné capitaine de l’équipe à l’arrivée d’Aliou Cissé, Lamine Sané a quelque peu disparu des radars. Handicapé par des blessures à répétition et en difficulté dans son ex-club des Girondins de Bordeaux, le défenseur des Lions a perdu du terrain. Parti se relancer en Allemagne au Werder Brême, le frère de Salif pourrait, en effet, faire face à une rude concurrence en défense, notamment dans la charnière centrale des Lions qui semble promise à la paire Kara-Koulibaly. Toutefois, la polyvalence de l’ancien Girondin lui laisse une brèche, notamment sur le flanc droit de la défense où personne ne s’est durablement installé, malgré les nombreux prétendants que sont Lamine Gassama, Ibrahima Mbaye, voire Fallou Diagne et Diawandou Diagne.

À gauche de la défense également, le poste de latéral suscite beaucoup de convoitises. Jusque-là maître de son couloir, Pape Ndiaye Souaré n’a toujours pas sa doublure. Cheikh Mbengue, Boukary Dramé et récemment Saliou Ciss ont été appelés à jouer ce rôle. Toutefois, la bonne prestation du Valenciennois face à la Namibie, samedi dernier, pourrait bouleverser les certitudes du sélectionneur et faire redistribuer les cartes. Un chamboulement qui pourrait laisser certains sur le quai. Sous ce rapport, Boukhary Dramé et Cheikh Mbengue, qui n’a plus pris part à une moindre rencontre du Sénégal depuis septembre 2015, pourraient bien avoir quelque chose à craindre.

Ils n’ont pas eu de bol

Dans l’entrejeu, Aliou Cissé a choisi de ne pas sélectionner Stéphane Badji depuis quelque temps. Freiné par une blessure alors qu’il était en pleine ascension, le milieu de terrain d’Anderlecht a vu son envol chez les Lions stoppé. Son absence prolongée ne joue pas en sa faveur. Dans ce secteur, Amara Baby, Salif Sané et Alfred Ndiaye semblent logés à la même enseigne. Après 4 sélections, Baby à qui on n’a jamais donné les pleins pouvoirs ne s’est jamais imposé. Sélectionnés à seulement 2 reprises durant ces éliminatoires, Salif Sané et Alfred Ndiaye semblent également avoir une bonne longueur de retard sur la meute de concurrents au milieu de terrain.

Les irréguliers

Eux pourraient rater le wagon pour des raisons purement sportives. Si d’anciens cadres comme Moussa Sow ont été victimes des choix du coach, d’autres attaquants ont eu leur chance, ne serait-ce que lors des matchs amicaux. Parmi eux, Baye Oumar Niasse. Le Ouakamois, qui a eu du mal à s’adapter à Everton, ne s’est pas imposé en sélection, malgré un but marqué au mois de mars dernier, lors de la manche aller de la double confrontation face au Niger. Il pouvait pousser Aliou Cissé à remettre en cause ses certitudes en attaque, mais Diafra Sakho ne semble plus tenir la corde. Plombé par une blessure récurrente à la hanche, le Hammer semble parti pour rater sa seconde CAN consécutive. Resté six mois sans compétition, Diafra qui a manqué de changer de club cet été n’est pas assuré de trouver une place sur le front de l’attaque de West Ham cette saison, même si son retour à la compétition est annoncé à la fin du mois de septembre.

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