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L’ancien capitaine des “Lions”, Papiss Demba Cissé fut un très proche de Cheick Tiote, l’international ivoirien décédé, il y a une semaine d’un arrêt cardiaque à l’entraînement.

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Les deux joueurs qui évoluaient en Chine, étaient des amis presque inséparables. « Lundi dernier (le 5 juin, jour du décès de Cheick Tiote), j’avais deux jours de repos. On avait convenu de se voir, lui et moi, dans la semaine.

Deux jours auparavant, il m’avait envoyé une vidéo pour me souhaiter un jouyeux anniversaire (Papiss Cissé est né le 3 juin, ndlr). On a rigolé un peu avant de se donner rendez-vous. 

Le lundi, je partais manger avec mes deux cousins et c’est sur le chemin du restaurant que son agent m’a appelé pour me dire que Cheick est tombé à l’entraînement, il y a une heure et il parait qu’il a rendu l’âme à l’hôpital où il était transféré. 

Je ne voulais pas y croire. Il m’a confirmé que Cheick nous a quitté, que tel était la volonté divine. Sur le coup, je n’ai rien dit à mes cousins, qui le connaissaient très bien. J’étais sonné. 

C’est une fois à la maison que je les ai informés avant de m’enfermer seul dans mon appartement. J’ai pensé à tout. J’aurais donné tout donné pour faire revenir mon frère Cheik, si ça ne tenait qu’à moi », raconte l’enfant de Sédhiou, dans un entretien avec L’Observateur.

« Il était plus qu’un ami pour moi. Je le considérais comme un frère de sang. C’était un frère pour moi. Un vrai. Il me disait tout le temps : Tu es mon frère d’une autre maman », confie Papiss Cissé.

Outre cette relation, il raconte que Cheick était quelqu’un qui aimait le Sénégal, jusqu’à vouloir en faire sa seconde patrie. «Il venait souvent passer quelques jours de vacances au Sénégal. Et, après plusieurs passages au pays, il me disait qu’il voulait acheter une maison au Sénégal pour pouvoir y revenir très souvent.

Je lui répondais que ça serait extraordinaire et lui ai promis de l’aider à trouver une maison au Sénégal. Il ne s’en était jamais caché, le Sénégal était sa deuxième patrie. Sa femme, Madah, est une Sénégalaise » ajoute-t-il.

Et le fait d’avoir épousé une femme sénégalaise l’a « certainement aidé à mieux connaître notre pays et sa culture. Il aimait beaucoup la lutte avec frappe qu’on appelle lutte sénégalaise en Côte d’ivoire. Il a supporté Balla Gaye 2 à fond. Le jour où il a su que Balla est mon cousin, il est devenu fou.

Au début, il refusait d’y croire. Il me disait qu’il n’avait pas de hasard dans la vie, parce qu’il ne pouvait pas croire qu’il allait un jour côtoyer un de ses parents, jusqu’à devenir très proche de celui-ci », se souvient Papis Demba Cissé.

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