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Absent pendant un an, Pape Kouly Diop a retrouvé l’équipe nationale avec le sourire. Le milieu de terrain sénégalais qui a fait 35 apparitions avec l’Espanyol de Barcelone cette saison veut entrevoir l’avenir de la plus belle des manières. Il appelle par ailleurs à une forte mobilisation pour que la sélection réussisse un bon parcours à la CAN-2017.

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Pape Kouly, comment se passent vos vacances au Sénégal?

Comme à l’accoutumée, mes vacances, je préfère les passer au Sénégal. J’en profite pour me reposer auprès de ma famille, recharger les batteries pour repartir sur de nouvelles bases.

Quel bilan tirez-vous de la saison de votre club l’Espanyol de Barcelone ?

Ça a été un bilan positif. Personnellement, je suis arrivé au dernier jour du mercato estival. Je n’ai pas fait une préparation hivernale avec le groupe. Après ma blessure, j’ai joué 35 matchs, c’est-à-dire une saison complète. Je suis vraiment ravi de cette saison. J’ai eu ce que je voulais. Franchement, je suis content.

35 matchs, il faut le faire, Pour un joueur qui revient de blessure…

Bien sûr. C’est pourquoi je remercie mon préparateur physique qui m’a bien boosté. On a bien travaillé au point que je me suis senti bien physiquement. Cela m’a permis de réussir une saison comme celle-ci. J’en ai profité pour exprimer mes qualités et le reste s’est bien passé.

Malgré votre position de milieu défensif, vous êtes parvenu à mettre des buts…

(Il coupe). On essaie toujours de marquer. Contrairement à l’équipe nationale, en club, je joue plus défensif pour sortir le ballon. Ça dépend des coachs que je joue plus défensif ou offensif. Maintenant en étant plus offensif, j’essaie souvent de mettre des buts. Ce qui est motivant pour un milieu défensif.

On a également constaté que vous avez davantage musclé votre jeu…

Si on le dit c’est parce qu’on me voit plus dans les tacles à l’Espanyol contrairement à Levante. Moi, je m’adapte en fonction du jeu du club où j’évolue. En tant que milieu défensif, mon travail consiste à récupérer le ballon et à le sortir. De faire jouer l’équipe. Mais à Levante, en tant que meneur de jeu, je n’avais pas une grande tâche défensive. Mon objectif, c’est de faire jouer mes coéquipiers en donnant aussi des passes décisives.

Quel objectif vous êtes vous fixé ?

Dans ma tête, je veux toujours faire la meilleure saison possible par rapport aux précédentes. Personnellement, je vais essayer de battre mes statistiques et de m’adapter en fonction du coach. Je voudrais aussi marquer des buts. J’ai la chance de jouer dans l’un des meilleurs championnats du monde avec un niveau relevé. Faire une belle saison, c’est pour moi une façon de confirmer tout le bien que l’on pense de moi.

Le sélectionneur Aliou Cissé a salué votre retour en sélection. N’est-ce pas un motif de satisfaction pour vous?

Tout le monde sait que l’équipe a entamé les qualifications pendant ma blessure. Je suis revenu et j’ai joué des matchs en club. Le coach m’a rappelé pour défendre les couleurs de mon pays. Ça fait toujours plaisir de savoir que le coach et le public sénégalais ont positivement apprécié mon retour. Ça prouve que je fais de bonnes choses en club. Et c’est ça qui reste le plus important.

Des techniciens n’ont effectivement cessé de réclamer votre retour pour l’animation de l’entrejeu…

Cela fait encore plaisir de savoir que les connaisseurs du football parlent de vous en bien. S’ils le font, c’est parce qu’ils savent la qualité qu’on peut apporter à l’équipe. Maintenant, comme je l’ai dit, j’étais blessé. Après, il fallait revenir petit à petit. Je remercie Dieu d’être revenu et j’espère ne plus avoir ce genre de blessure afin de pouvoir répondre présent aux différentes sollicitations de mon pays.

Vous n’étiez pas titulaire face au Burundi, cela ne vous a-t-il pas frustré ?

Les gens me connaissent maintenant. Je reste un homme calme et j’essaie toujours de voir de façon positive. Tout le monde a envie de jouer en équipe nationale surtout quand on a fait un déplacement jusqu’au Burundi. J’étais sur le banc et j’ai apporté mon soutien au groupe. Comme ça, ceux qui seront demain sur le banc de touche feront la même chose quand, à mon tour, je démarrerai. Ils auront les mêmes réactions et le même encouragement. Aujourd’hui, notre seul objectif, c’est que le Sénégal aille très loin et arrive à gagner. Si on y arrive, le peuple sera fier de nous. On doit rester positif en pensant plus au groupe.

Comment le Sénégal doit-il se comporter à la prochaine CAN après les échecs de 2012 et 2015 ?

Il y a encore du temps. Mais, il faut préparer la CAN dès à présent. On sait ce qui n’avait pas marché, surtout en 2015. On a commis des erreurs et on a appris. Une compétition comme la Coupe d’Afrique n’est jamais facile. Elle est différente de nos différents championnats en Europe. Les arbitres sont plus tolérants par rapport aux fautes. Il faut vraiment préparer les joueurs qui n’ont jamais joué une telle compétition. Mentalement, on doit bien s’armer. Nous savons que notre coach aura aussi sa partition à jouer. En tant qu’ancien international, qui connaît bien cette compétition, il nous sera d’un grand apport.

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