Publicité

Après avoir bouclé sa première saison en Ligue 1 avec Lorient, Pape Abdou Paye fixe ses ambitions. L’arrière latéral droit des Merlus dit être impatient d’être appelé en équipe nationale pour réaliser son rêve de gamin. 

Publicité

Pape, parlez-nous sommairement de vous…

Je suis originaire de Lyon, j’ai été forme à Saint-Étienne. A mon retour à Lyon, j’ai joué dans un club qui s’appelle Chasselay. C’est par la suite que j’ai rejoint Dijon pour trois ans avant d’atterrir cette année à Lorient.

Quel bilan tirez-vous de votre saison à Lorient ?

Au début, ça a été très compliqué parce que c’est toujours difficile d’être une doublure. Ce n’est jamais facile de faire un match sur dix. Mais, Dieu merci j’ai réussi à enchainer des matchs. Et je me réjouis de cela.

Vos objectifs sont-ils atteints avec le maintien de Lorient ?

Il nous reste un match ce week-end et on a à cœur de bien finir. Après le maintien, on va aspirer l’année prochaine à faire mieux. Tout n’a pas été rose pour nous. Mais, étant une équipe de jeunes, nous savons vraiment où mettre les pieds pour progresser.

Comment s’est passée pour vous la découverte de la Ligue 1 ?

Découvrir la Ligue 1 était mon rêve de gamin. Aujourd’hui que j’y suis, je pense que je dois continuer a travailler parce qu’il n’est pas donné a tout le monde d’évoluer au plus haut niveau du football français. Je sens que je peux progresser et Lorient est une étape.

Pensez-vous déjà à l’Angleterre, devenue la principale destination des footballeurs ?

J’ai toujours voulu évoluer au plus haut niveau. Mais, je ne veux pas brûler les étapes. Il faut dans un premier temps prendre les marches les unes après les autres. Avec ma blessure, je dois vraiment penser à me soigner pour retrouver mon meilleur niveau pour prétendre aller voir ailleurs.

Quels sont vos rapports avec le Sénégal ?

Mes parents sont Sénégalais et nous sommes originaires de Rufisque. A défaut de venir tous les ans au Sénégal, j’y vais une fois tous les deux ans pour voir ma famille. Mes parents sont à Lvon, mais tous mes oncles, tantes et autres sont à Dakar.

Parlez-vous souvent de l’équipe nationale avec vos coéquipiers en club, notamment Zargo Touré, Lamine Gassama ou encore Ibou Sy ?

On n’en parle pas spécialement, mais c’est toujours motivant de voir ses coéquipiers aller défendre les couleurs de son pays. Déjà tout petit, je supportais l’équipe du Sénégal, depuis le temps des El Hadji Diouf, Khalilou Fadiga. Depuis lors, je n’ai jamais lâché. Il y a mon cousin, Abdoulaye Diagne Faye, qui a lui aussi joué en équipe nationale.

Avez-vous envie de jouer pour le Sénégal ?

Depuis tout petit, je disais à mon père que je voulais jouer pour le Senégal. Aujourd’hui que je suis professionnel, mon envie de porter ce maillot sénégalais reste intact. Je veux jouer pour le Sénégal, c’est clair et tous mes coéquipiers le savent. Quand on m’appellera, je viendrai en courant parce que je rêve de cette équipe du Sénégal.

Avez-vous une fois discuté avec le sélectionneur national, Aliou Cissé ?

Non pour l’instant, il n’y a jamais eu de contact direct ou indirect. Je ne ferme pas du tout la porte au Sénégal. Au contraire, j’ai envie de jouer pour mon pays que j’aime bien.

-STADES

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici