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Au FC Zurich (D2 Suisse) depuis octobre 2015, Moussa Koné y fait son trou et compte atteindre son objectif qui est de terminer la saison sur le podium des meilleurs buteurs de son championnat mais aussi d’intégrer la Tanière des Lions qui ouvre petit à petit ses portes aux plus jeunes. 
Comment se passe votre saison au FC Zurich, en Suisse ?

Ça va, je suis à ma deuxième saison ici. C’est vrai qu’on a été relégué en deuxième division l’année dernière mais là, on est en train de se battre pour retrouver l’élite du football suisse. Personnellement, je fais partie des joueurs sur qui le coach compte beaucoup. Mais, il faut reconnaître qu’en début de saison, j’ai connu quelques difficultés. Par contre, après le mercato hivernal, je retrouve mon meilleur niveau.

Qu’est-ce qui explique vos contreperformances en début de saison ?

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C’est le choix du coach. Je n’ai pas changé mes habitudes. Je me suis entraîné normalement comme toujours. D’ailleurs, l’entraîneur lui-même n’arrête pas de me demander de donner le meilleur de moi-même. Au fur et à mesure qu’on avance, il me donne ma chance que je suis en train de saisir jusqu’ici. Même quand je reste sur le banc de touche, il ne cessait de m’encourager. Ce qui a fait de moi un joker. A mon niveau aussi, je n’ai pas baissé pavillon suis resté concentré jusqu’à aujourd’hui.

Êtes-vous satisfait de vos performances ?

Depuis mon arrivée, j’ai inscrit 9 buts en championnat, 2 buts en Europa League et 1 but en Coupe de Suisse. Ce qui fait un total de 12 buts toutes compétitions confondues. En Europa League, on a été éliminé au premier tour. On a participé à cette compétition à la faveur de la Coupe de Suisse que nous avions remportée.

Quel objectif vous-êtes vous fixé si on sait que vous évoluez dans un championnat moins médiatisé ?

Il est clair qu’en tant qu’attaquant, mon souhait c’est de marquer plus de buts afin de terminer la saison en tête des meilleurs buteurs. L’équipe nationale A est aussi dans un petit coin de ma tête. Même s’il est clair que ce ne sera pas facile d’y arriver, je me donnerai à fond pour intégrer la Tanière.

Le niveau de votre championnat ne sera-t-il pas un handicap pour vous dans votre objectif d’intégrer la Tanière ?

Non, je ne crois pas. Il y a des joueurs de Ligue 2 qui sont souvent convoqués. Je ne pense pas que cela soit un handicap. Le plus important, c’est d’avoir de bonnes statistiques. C’est vrai qu’on est en division inférieure mais cela n’est pas un handicap majeur pour nous, même si nous souhaitons tous jouer dans un club de haut niveau. Nous sommes en tête du classement avec Zurich avec 12 points d’avance sur le 2ème du classement.

Comment avez-vous accueilli la sélection de Moussa Wagué en équipe A puisque vous êtes de la même génération ?

J’étais très content pour lui, parce que lors de nos regroupements en petites catégories, la Tanière était notre principal sujet de discussion. On souhaite l’intégrer petit à petit. Et si Moussa Wagué, notre coéquipier chez les U20, est le premier à franchir le portail de l’équipe nationale, on ne peut qu’être heureux pour lui. Ce qui veut dire qu’on n’en est pas loin.

Si on parlait de cette génération qui a joué la Coupe du monde U20, en Nouvelle Zélande 2015…

On a été stoppé en demi-finales par manque d’expérience et de chance. On avait donné le meilleur de nous-mêmes, malheureusement on n’est pas parvenu à aller jusqu’au bout mais ce n’est que partie remise.

Allez-voué déjà travaillé avec Aliou Cissé ?

Bien sûr que j’ai joué sous les ordres d’Aliou Cissé en petite catégorie. C’est un technicien qui m’a beaucoup aidé à progresser. En sélection, il discutait beaucoup avec moi. Il me disait souvent que j’avais le potentiel pour aller de l’avant. Il me demandait aussi de jouer simple et de garder la tête sur les épaules. Ses conseils m’ont beaucoup servi et je ne le regrette pas du tout.

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