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Appelé au début comme un réserviste, Moussa Konaté a fini par prend la place de Diafra Sakho, forfait pour blessure, dans le groupe des 23 joueurs pour la Can. A une semaine de la compétiton, l’attaquent du Fc Sion se fixe ses objectifs pour sa première participation à une Can.

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Arrivé comme réserviste, vous figurez dans la liste des 23. Etiez-vous préparé à ce cas de figure ?

Dans ma tête j’étais prêt et je me considérais uniquement comme un joueur convoqué en équipe nationale. Pas comme un réserviste.

Avec l’absence de Sadio Mané pensez-vous pouvoir le suppléer en jouant sur les flancs?

Je préfère jouer dans l’axe comme attaquant de pointe. Mais qu’importe le poste, mon objectif reste de défendre les couleurs de mon pays. L’équipe nationale a besoin de ma jeunesse et je sais que je peux apporter beaucoup de choses. Mais le fait est qu’on a de grands attaquants et avoir la possibilité de jouer avec eux est un plus.  Je ne les vois pas comme des concurrents. Loin de là. J’apprends plutôt beaucoup de chose avec eux.

Lors des Jo 2012, la plupart de vos cinq buts avaient été marqués dans l’axe. Est-ce là que vous sentez plus efficace ?

En tout cas, quand je joue sur les flancs je ne suis pas à l’aise.

Durant les qualifications vous n’avez joué que 7 minutes contre le Botswana à Gaborone. N’est-ce pas là un handicap par rapport aux autres ?

Je ne prends rien comme un handicap. Au contraire, je trouve ça très motivant. Au début on disait que Moussa ne va pas venir, par la suite je suis venu et j’ai joué 7 minutes. Je suis un jeune joueur en équipe nationale et j’ai encore beaucoup à apprendre. Le reste c’est à l’entraineur d’en décider.

Après avoir disputé les Jo, pensez-vous avoir les moyens de faire face aux difficultés d’une grande compétition ?

Ce qui est difficile c’est de rencontrer des équipes qu’on ne connait pas bien. Ce mystère est parfois très difficile à gérer. Car c’est dans le match qu’on se rend compte beaucoup de choses. Pour s’en sortir on doit faire preuve de motivation, d’envie, d’engouement et essayer d’être concentré le maximum possible.

Les anciens du groupe qui ont déjà disputé une Can en parlent-il avec les nouveaux ?

Oui et tous les jours. Ils n’arrêtent pas de nous dire de continuer à bien travailler. Quand on s’entraine, ils arrivent qu’ils nous corrigent. Que ce soit moi ou les autres on a beaucoup appris de nos ainés. L’équipe nationale est un bon groupe et on s’entend tous bien.

Qu’est-ce qui explique votre inconstance en équipe nationale depuis 2012 ?

Le fait que je viens et que je reparte ne veut pas dire que je ne suis pas bon en club. C’est que parfois le coach fait appel à des joueurs à qui il fait plus confiance et qui peuvent lui apporter plus. C’est lui qui fait ses choix. Tout ce que je peux faire en réponse c’est continuer à travailler. Mais j’ai ma place dans cette équipe.

Mais n’avez-vous pas accusé du retard par rapport aux autres olympiques comme Idrissa Gueye, Kara Mbodj, Souaré, etc. ?

J’avais fait un mauvais choix, c’est ce qui m’a un peu retardé. Je ne devais pas aller jouer en Russie (Ndlr : Fc Krasnodar). Mais je n’y pouvais rien car mon club en Israël (Maccabi tel Aviv) avait déjà tout décidé en tenant compte de ses propres intérêts.  Quand j’ai insisté pour ne pas aller, on n’avait commencé à me menacer. Puisque je suis jeune, je ne voulais pas que ma carrière en soit affectée. Quand j’ai voulu quitter la Russie pour aller en Suisse (Ndlr : au Fc Sion), les Russes ne voulaient pas. Mais j’ai forcé même s’il me restait une saison de contrat. Et là j’ai commencé à marquer des buts (Ndlr : 3 buts en 11 matches) et je peux dire que j’ai retrouvé mes marques. C’est cette histoire qui m’a un peu freiné en équipe nationale.

Quel est votre rêve avec cette Can ?

Gagner la Can et terminer meilleur buteur.

Comment jugez-vous le Groupe C du Sénégal ?

C’est un groupe difficile car on le partage avec l’Algérie, le Ghana et l’Afrique du Sud. Des pays qu’on ne présentent plus, je ne dirais pas en Afrique mais dans le monde. Mais on a une équipe qui a tout les atouts pour prendre la Coupe. Le Sénégal ne craint aucune équipe en Afrique.

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