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L’ancien attaquant du Port (Ligue 2 Sénégal), Mouhamadou Lamine Ndao évolue depuis trois saisons à Valenciennes (L2 France). Freiné par les blessures cette année, «Fabregas», comme on l’appelait au Sénégal, espère revenir plus fort la saison prochaine avec Valenciennes «qui (lui) fait confiance». 

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Momo, on arrive en fin de saison, quelle appréciation faites-vous de vos performances ?
Ça va, même si globalement elle n’a pas été fameuse. Je n’ai joué que 10 matchs. J’ai été éloigné des terrains pendant longtemps à cause d’une déchirure. Mais je rends grâce à Dieu, je retrouve une place de titulaire en cette fin de saison.

Sinon, que pensez-vous de vos trois saisons passées en France ?

Pas mal. Je suis dans un club qui me fait confiance et qui compte sur moi. L’année dernière, c’était ma première en pro. J’avais réussi à me faire une place dans l’équipe qui était plus expérimentée que celle de cette saison. Toutes compétitions confondues, j’avais disputé 29 matchs. Cette année devait être celle de la confirmation. J’avais beaucoup d’ambition pour cette saison, mais malheureusement les blessures m’ont freiné. Il me reste encore deux ans de contrat. Normalement, je serai là la saison prochaine. Et j’espère pouvoir enchaîner sans pépin.

Au Sénégal, vous étiez polyvalent en attaque. Vous l’êtes toujours ?

Je joue toujours à tous les postes de l’attaque depuis mon arrivée. Tantôt à gauche, tantôt à droite ou dans l’axe.

Quand on regarde le classement des buteurs, on voit que deux Sénégalais formés au pays sont en haut du tableau. Avant eux, il y a eu les Diafra, Ibou Touré, Babacar Guèye et Momar Ndiaye… comment l’expliquez-vous ?

C’est juste grâce au travail, à mon avis. Arrivé ici, toutes les conditions sont réunies pour progresser. Les infrastructures et l’encadrement, il y a tout.

Pourquoi, selon vous, les clubs européens ne recrutent presque jamais des milieux offensifs sénégalais ?

C’est vrai que les clubs européens recrutent très rarement dans ce secteur. C’est un peu comme le poste de gardien de but. Ce sont des postes stratégiques sur lesquels ils préfèrent leur formation.

Selon vous, les milieux offensifs sénégalais peuvent-ils s’imposer là-bas ?

Ils le peuvent. Seulement, ce sera très difficile pour eux de venir et jouer directement. Ils vont devoir gommer les lacunes techniques et tactiques. Et pour ça, ils ont besoin de temps. Contrairement aux attaquants et défenseurs

-STADES

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