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L’Équateur s’est qualifié pour le Mondial Qatar 2022 pour effacer son absence de Russie 2018. Dans le même groupe que le Sénégal, la Tri présentait la moyenne d’âge la plus basse des préliminaires sud-américains. Le sélectionneur, Gustavo Alfaro a misé sur le rajeunissement d’un effectif incarné par Caicedo, Hincapié ou encore Plata. Avec FIFA.com, la présentation de la sélection sud-américaine.

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L’Équateur est resté à quai de la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018™, après avoir suscité des attentes élevées en remportant ses quatre premiers matches de qualification. L’élimination a laissé des cicatrices. La Tricolor a ensuite mis le cap sur le Brésil pour disputer la Copa América. Sa sortie du tournoi par la petite porte avec un zéro pointé a rouvert les plaies. Quelques mois plus tard, les U-20 montaient sur le podium de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA, Pologne 2019™. Ils n’avaient jamais figuré parmi les trois meilleures équipes de la catégorie. Quelques noms se sont détachés du lot. Gonzalo Plata, Diego Palacios et José Cifuentes semblaient prêts à assurer la relève. L’avenir appartenait aux jeunes.

Il restait à leur trouver un nouveau leader. Gustavo Alfaro a pris les rênes de la sélection dix jours avant les débuts de l’Équateur face à l’Argentine. Lui aussi avait quelque chose à prouver, après un mandat à Boca Juniors qui ne s’était pas terminé dans les meilleures conditions. Alfaro a été choisi en raison de sa capacité à construire une équipe en un court laps de temps. Après avoir procédé à un état des lieux approfondi, son staff technique et lui ont acquis la conviction que la qualification de l’Équateur pour Qatar 2022 passait par un rajeunissement de l’effectif.

Ils ont constaté une érosion de l’élite des joueurs équatoriens, qui ne brillaient plus sur les pelouses européennes et évoluaient dans des championnats moins exigeants. Il fallait que cela change. Les membres du groupe de travail d’Alfaro ont écumé les stades du pays en quête de pépites.

Alfaro a été impressionné par les talents émergents dans des clubs tels Barcelona, Emelec, Liga de Quito ou Independiente del Valle. La recherche s’est poursuivie au-delà des frontières. Pervis Estupiñán se distinguait en Espagne, tandis que Plata, l’élément moteur de la troisième place décrochée en Pologne, excellait au Portugal. Pourquoi ne pas leur faire confiance ?

Le technicien estime que l’âge n’est pas un facteur déterminant pour convoquer un joueur. Il sait que les jeunes ont besoin du soutien de cadres chevronnés, et il sait aussi que le talent s’impose naturellement. Les idées d’Alfaro et de la direction sportive ont été concrétisées par l’arrivée d’espoirs comme Piero Hincapié, Moisés Caicedo et Plata, entourés de piliers expérimentés, tels Enner Valencia, Carlos Gruezo ou Félix Torres.

Une moyenne d’âge moins élevée avec 26 ans et 10 mois

Aujourd’hui, l’Équateur troisième adversaire des Lions du Sénégal dans le groupe A, affiche la moyenne d’âge la moins élevée des qualifications sud-américaines, avec 26 ans et 10 mois. C’est aussi la formation qui a aligné le plus d’éléments de moins de 20 ans (6), alors qu’il n’y en avait aucun sur la route de la Russie.

Ils ont inscrit trois des 27 buts qui ont permis à l’Équateur de s’adjuger l’un des quatre billets directs pour la phase finale alloués à l’Amérique du Sud. À la Casa de la Selección de Quito, on pense que le secret tient au renouvellement générationnel de la sélection, que d’autres pays de la région n’ont pas encore effectué.

Le 21 novembre, la première journée de Qatar 2022 verra la Tri entrer en lice à Al Khor sous les yeux de la planète entière. Ce sera contre le pays hôte, Qatar. Le renouvellement a conduit l’Équateur à une Coupe du Monde de la FIFA™. Les plaies se sont refermées.

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