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Mohamed Diamé se réjouit de la qualification de l’équipe du Sénégal à la phase de poules des éliminatoires du Mondial 2018. Momo déclare, toutefois, qu’il y a de petits manquements au sein de l’équipe qu’il faut corriger avant ces échéances cruciales

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Momo, quel regard jetez-vous sur l’équipe nationale ?

J’ai un regard positif sur l’équipe nationale. Nous avons un noyau qui est là depuis un certain temps. Aliou Cissé a des idées très claires. Il sait où il va et essaie d’inculquer cela au groupe. Les choses sont positives. Maintenant, on sait qu’il y a eu beaucoup de défaites liées à un certain nombre de détails qui nous ont fait passer à côté. On doit éviter cela puisqu’on est sur le bon chemin.

Contre Madagascar à l’aller, c’était sûrement le cas. Qu’est-ce qui n’a pas marché lors de cette rencontre ?

Au match aller, on s’est juste trompé. On a voulu jouer au football sur un terrain non praticable. C’était une erreur, mais cela ne nous a pas empêchés de montrer du caractère et de revenir à 2 buts partout. Ça fait partie des petits détails dont je parle. Mais, il y a deux ans, on aurait perdu ce match à 2-0 voire 3-0. En première mi-temps, on est passé complètement à côté de notre sujet. Mais, à la pause, dans les vestiaires, on s’est parlé entre hommes. On s’est regardé dans les yeux et on a dit qu’il faut aller à la bagarre. C’est ce qu’on a fait pour parvenir à remonter la pente. Ce détail est positif et c’est en se basant sur ça qu’on pourra faire la différence.

Depuis qu’Aliou Cissé est là, le Sénégal ne gagne que face à des équipes modestes. N’y a-t-il pas des craintes par rapport à ça ? 

Craintes ? Non, je ne pense pas. C’est vrai que vous faites allusion aux défaites face à l’Afrique du Sud et à l’Algérie, mais n’oubliez surtout pas que nous avons aussi battu le ghana en amical. Les grandes équipes aussi ne sont jamais à l’aise quand elles doivent jouer contre nous. On est sur la bonne voie mais il faut reconnaître qu’il y a quelque chose qui nous manque. Il faut tout faire pour rectifier ces petits manquements. Là, on travaille dessus pour compenser. Il y a des choses sur lesquelles Aliou Cissé travaille.

Quelles équipes le Sénégal doitil éviter pour les éliminatoires du Mondial 2017 ?

J’ai appris que le tirage se fera au mois de juin. Comme tout le monde, je pense qu’il serait bon de figurer dans le chapeau 1. Mais, si tel n’est pas le cas, il faudra faire avec. Les équipes qui vont composer les 2ème et 3ème chapeaux ne seront pas faciles à jouer non plus. En tout cas, les supposées grandes équipes comme la Côte d’Ivoire, même si elle nous a créé beaucoup de problèmes dernièrement, l’Algérie et autres n’aimeraient pas tomber sur nous. Non, je pense qu’il n’y a aucune équipe qui sorte du lot. Il faudra se battre sur tous les matchs.

Vu votre statut de remplaçant, le doute ne s’est-il pas installé dans votre tête depuis votre retour en sélection ?

Comme tout joueur, ça a été une déception pour moi de ne pas avoir joué contre Madagascar. Mais, je sais d’où je viens parce que n’oubliez pas que j’ai fait huit mois sur le côté. Je sais que je reviendrai parce que je travaille pour.

Aliou Cissé aurait des problèmes avec des joueurs à forte caractère …

Comme je l’ai dit, Aliou Cissé a des idées. Il sait où il veut aller. Et je suis convaincu qu’il ne laissera aucun joueur l’empêcher de faire son travail convenablement et correctement. En football, il y a beaucoup de choses à tenir en compte. La qualité d’un footballeur à elle seule ne suffit pas. Il y a des comportements. Heureusement que dans ce groupe, on n’a rien à reprocher à qui que ce soit.

Avez-vous discuté avec demba Bâ, Moussa Sow et même Salif Sané qui seraient écartés par le sélectionneur ?

Personnellement, je n’ai pas discuté avec Salif Sané. Mais Demba Ba oui, on a bien discuté. Mais des problèmes avec le coach ? Non, je ne pense pas. Le coach a besoin de joueurs compétitifs et le fait que Demba se soit engagé en Chine peut être un frein. Mais l’un dans l’autre, je pense qu’il y a des détails que je ne maîtrise pas. Je ne sais pas exactement pourquoi le coach ne fait plus appel à ces joueurs-là.

Parlons de vous et de votre saison anglaise. Vous faites partie, semble-t-il, des meilleurs joueurs de la Championship ?

Pour l’instant, ça se passe super bien. On est en haut de tableau. On sait que ça ne sera pas du tout facile et on doit continuer à se battre tous les trois jours parce que la Championship est un championnat atypique et compliqué. C’est la presse qui parle de ça. Moi, je continue mon travail avec mes coéquipiers. Si je fais partie des meilleurs joueurs du mois de novembre ça me fera plaisir, dans le cas contraire, je ne vais pas m’en offusquer.

Quel objectif vous êtes-vous fixé avec Hull City ?

Personnellement, je voudrais le plus rapidement possible revenir en Premier League et renouer avec le haut niveau. Je fais le maximum pour atteindre cet objectif. Avec Hull, l’objectif assigné aux joueurs depuis la descente, c’est de remonter. Avant d’y arriver, il faut jouer les play-offs. Maintenant, comme il y a beaucoup d’équipes qui prétendent la montée…

Continuez-vous à nourrir des regrets après votre transfert avorté à liverpool ?

C’est clair qu’il y a beaucoup de regrets. Mais en football, tout peut aller vite. Moi, j’ai difficilement digéré mon transfert avorté à Liverpool. Mais, ça peut se comprendre et je ne vais pas en parler toute ma vie. L’entraîneur qui me voulait s’était fait virer. Il était prêt à me recevoir malheureusement, pendant les vacances, on lui a notifié son éviction. J’ai manqué de chance. Au départ, ça m’a fait mal mais après je me suis dit que c’est le destin.

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