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L’idée d’augmenter le nombre d’équipes de Ligue 1 de 14 à 16, émise par le coach du Casa Sport, Demba Ramata Ndiaye, agrée certains dirigeants.

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«Si on peine en Afrique, c’est qu’on n’a pas 90 minutes dans les jambes. On ne joue pas assez au Sénégal. Le niveau est bon, nous avons besoin d’autres équipes. Il faut que cela passe par une augmentation du nombre de clubs de Ligue 1 qui doit passer de 14 à 16», Voilà le message lancé par l’entraîneur du Casa Sport, Demba Ramata Ndiaye, à la fin du match victorieux de son équipe face à l’Us Ouakam, lundi dernier au stade Demba Diop, pour le compte de la 21e journée de Ligue 1. A en croire le technicien sénégalais, cela rendra le championnat «beaucoup plus intense». Un avis partagé par quasiment beaucoup de ses collègues techniciens, mais également certains dirigeants de clubs.
C’est le cas de Rémi Juteau de l’Olympique de Ngor ou encore du vice-président de la Linguère de Saint-Louis, Lamine Diop. Pour le premier, il s’agit d’une vieille doléance du club de Ngor, rappelant que son entraîneur avait d’ailleurs posé le problème, il y a quelques semaines de cela. «Effectivement, je partage l’idée de Demba Ramata. Il manque des équipes. Il faut qu’on revienne à 16 équipes puisque là avec les 14, c’est très serré. Il suffit juste d’un revers pour qu’une équipe de tête se retrouve en bas du classement», soutient le président de l’Olympique de Ngor.
Précisant que le sujet n’a pas encore été posé au sein du club de la Linguère, Lamine Diop abonde néanmoins dans la même direction. «Le championnat est meilleur avec 16 équipes. Même les techniciens militent pour une augmentation du nombre», souligne-t-il. Ce qui ne serait pas une première, dans la mesure où le championnat s’est déjà joué avec 16 équipes. «Aujourd’hui, le problème de calendrier souvent évoqué ne devrait pas se poser. On peut bien commencer entre octobre ou novembre et finir en juin», propose Rémi Juteau.

Soulignant qu’il serait plus logique de pousser la réflexion autour d’une large réunion de concertation avec les acteurs du ballon rond, les deux responsables estiment que cela ne sera que profitable au football professionnel. Surtout sur le plan africain où les clubs sénégalais ont du mal à s’imposer, éliminés qu’ils sont dès le premier tour.
Ces derniers sont justement souvent pénalisés par un manque de compétitions. Membres des instances de décision au sein de la Ligue professionnelle, mais également au sein de l’instance fédérale, les deux dirigeants n’écartent pas l’idée de défendre le dossier au besoin.

Un dossier qui interpelle également le directeur technique national, Mayacine Mar, qui n’avait pas manqué de poser le problème arguant qu’il serait profitable aux clubs sénégalais d’avoir au moins une quarantaine de rencontres afin de permettre aux joueurs d’avoir suffisamment de matchs dans les jambes pour pouvoir rivaliser avec les équipes africaines.

-LeQuotidien

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