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En sport en général, et en football en particulier, le mental peut-être une force incontournable. L’aspect psychologique a son importance dans la préparation.

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Au Sénégal, on a longtemps semblé ignorer cette réalité. En tous cas, c’est ce qui se dégage si l’on convoque l’histoire récente du football sénégalais. Il faut, en effet, remonter jusqu’à une certaine époque du début des années 2000 et notamment 2002, pour trouver une satisfaction dans le comportement des Lions au niveau international. Gagner hors du Sénégal relevait de l’utopie dans un passé récent, voire gérer un avantage, même … à domicile. Mais au nom des récentes performances des petites catégories, l’espoir peut être permis. Aller dompter un pays comme la Tunisie chez elle, et deux fois s’il vous plaît, relève d’un exploit à saluer. Ce, d’autant que la petite catégorie manque de compétition au plan local, faute de championnat régulier (juniors ou cadets) au Sénégal. Heureusement que le championnat de l’élite lui est ouvert. D’ailleurs, l’ossature de la sélection nationale des moins de 20 ans est composée de joueurs qui sont plus ou moins réguliers en championnat professionnel.

C’est le cas de l’attaquant Ibrahima Ndiaye, un des artisans de la qualification des Lionceaux juniors de Joseph Koto, aux dépens des Ghanéens et des Tunisiens. Incontournable sur le front du Diaraf, la jeune pépite du football sénégalais a réalisé une saison parfaite avec le club de la Médina, vice-champion sortant.

Tout comme Aliou Badji, leader de l’attaque du Casa Sports, autre révélation de la saison. Ces deux pions associés à Ibrahima Niane en attaque, sont incontournables dans le dispositif tactique de Joseph Koto, bourreaux des Tunisiens et Ghanéens dans les qualifications de la prochaine Can U20, « Zambie 2017 ».

Gagner hors de nos frontières est donc devenu une réalité.

Mais encore faudrait-il savoir conserver les acquis, voire confirmer lors des grands rendez-vous au niveau international. Et c’est ça le défi. Les Olympiques l’ont déjà prouvé à Brazzaville, il y a un an. Parés d’Or lors des derniers Jeux africains, un exploit historique du football sénégalais, les U23 de Sérigne Saliou Dia ont démontré que le Sénégal peut gagner comme les autres pays, hors de leurs bases. Il suffit de se décomplexer pour réussir là où on a toujours échoué. Et au nom des performances enregistrées par les différentes sélections nationales, l’espoir peut être de mise. S’armer d’un mental de guerrier, c’est la première condition pour espérer réussir ce défi. Dans quelques mois, les Lions d’Aliou Cissé, déjà qualifiés pour leur Can « Gabon 2017 », devront alors montrer la voie à suivre à leurs jeunes frères qui entrent en lice un peu plus tard en Zambie.

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