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Joseph Koto

Le miracle n’a pas eu lieu pour Joseph Koto, limogé de son poste d’entraineur de l’équipe nationale, au même titre que son adjoint, Karim Séga Diouf.

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Il n’y a pas eu de surprise. Après la non-qualification des Lions à la Can 2013, le limogeage de Joseph Koto était plus qu’une certitude. D’autant que le désormais ex-entraineur des Lions du Sénégal savait que son avenir à la tête de la Tanière ne tenait qu’à un fil et qu’en cas d’élimination rien ne pouvait sauver son poste vues les clauses de son contrat. Un bail dont la qualification à Afrique du Sud 2013 était le principal point noir, ce que Joseph Koto a accepté les yeux bandés, espérant un exploit devant la Côte d’Ivoire. De fait, les deux défaites des Lions face aux Eléphants, synonymes de non-qualification à la prochaine Can, avaient scellé le sort du technicien et les traités du contrat facilité la tâche à la Fédération sénégalaise de football dans sa décision de rompre la collaboration avec l’ancien entraineur de l’équipe nationale locale.

Et comme on s’y attendait, le Comité exécutif de l’instance fédérale a tranché hier, annonçant la destitution de l’encadrement technique de l’équipe nationale pour « objectif non atteint ». « Il y a un objectif qui a été fixé, mais il n’a pas été atteint. Alors, après l’analyse de la situation et en prévision des échéances à venir, le comité exécutif a pensé qu’il serait opportun de mettre un terme aux fonctions de l’encadrement technique compte tenu de la situation qui prévaut et des dispositions contractuelles qui nous lient », a déclaré Me Augustin Senghor, à l’issue de la réunion du Comité exécutif, ce mardi. L’aventure de Joseph Koto à la tête de la Tanière n’aura donc duré que quatre mois alors que son contrat en tant que coach n’en aura tenu que deux. Son bilan se résume à deux victoires, dont une en match amicale, un match nul et deux défaites. Mais, Me Augustin Senghor refuse de lier la rupture du contrat du technicien à une incompétence de l’entraineur. Elle répond plutôt à cette exigence de résultats qui devait déterminer la suite à donner à son contrat, mais également à la politique du futur de l’équipe nationale. « Malheureusement un entraineur national est souvent jugé sur des résultats. Nous avons aussi pensé à l’avenir, de peser le pour et le contre pour savoir si, dans le contexte actuel, Koto pourrait continuer à amener cette équipe avec les joueurs sans qu’il y ait une continuité dans cette instabilité », ajoute le patron du football sénégalais.

La vie de la Tanière revient désormais à Mayacine Mar, appelé à assurer l’intérim le temps qu’un nouveau technicien ne prenne le relais pour conduire l’équipe nationale sur la voie de la renaissance. Un technicien dont le profile a été dressé par les autorités fédérales qui espèrent convaincre la tutelle de leur choix. « Nous allons nous concerter avec les autorités pour avoir des indicatifs par rapport aux choix à faire. Nous irons vers elles pour leur soumettre les propositions qui nous semblent en mesure de satisfaire au remplacement des entraineurs qui ont été remerciés. Ce que nous voulons c’est un entraineur de haut niveau qui puisse valablement mener à bien le projet que nous avons, celui de construire une équipe nationale A du Sénégal forte, mais en s’inscrivant dans le temps », détaille Me Senghor.

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