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L’accord trouvé le 9 mai dernier entre Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) et Badara Mamaya Sène, le président de l’Association nationale des arbitres de football (ANAFS), et devant permettre à tous les arbitres d’officier pendant les rencontres, n’est pas encore opérationnel, du fait des différences d’interprétation entre les différentes parties.

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Ce dimanche, lors de la 20-ème journée de ligue 1, des équipes ont eu la surprise de voir se présenter deux trios d’arbitres désignés par les parties en conflit.

A Ziguinchor, un trio venu de Kaolack et dirigé par Dame Diagne qui s’est exprimé sur la radio privée Walf FM, a fait le déplacement sans siffler, car ayant trouvé sur place un trio désigné par la Direction nationale d’arbitrage (DNA).

Cette direction a fait ces désignations avec l’aval de Mamadou Ndiaye, le président de la Commission centrale des arbitres (CCA).

Et pourtant à l’issue de l’accord signé, il était prévu la tenue d’une ‘’réunion entre la CCA, la DNA, et l’Administration de la FSF en vue d’harmoniser la gestion de l’arbitrage dans le respect strict des dispositions’’.

Les deux parties étaient arrivées à ce protocole d’accord le 9 mai dernier après des discussions supervisées par le ministre des Sports, Mbagnick Ndiaye, et le président du CNOSS (Comité national olympique et sportif sénégalais), Mamadou Diagna Ndiaye.

Interrogé au sujet de ce blocage, le président de la CCA a expliqué que suite à une rencontre du 3 juin, Amadou François Guèye devait lui proposer des arbitres devant officier pour cette journée.

‘’Mais nous avons constaté que les désignations ne recoupaient pas l’accord trouvé qui devait permettre de mettre tous les arbitres sur le même pied’’, a expliqué le président de la CCA.

Et c’est pourquoi il a invité la DNA à continuer à désigner les officiels des parties.

Réagissant à cette situation, Oumar Guèye Ndiaye, le président de l’US Ouakam, a déploré la situation, appelant les différentes parties à mettre en avant ‘’l’intérêt général du football national’’.

‘’Ça ne peut plus continuer’’, a-t-il dit, regrettant les nombreuses erreurs commises par les officiels chargés d’arbitrer en ce moment.

La FSF, a-t-il poursuivi, est l’organe qui gère le football national et elle doit par conséquent prendre ses responsabilités pour que cette situation puisse être dépassée.

APS

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