Publicité

Les hommes d’affaire sénégalais doivent investir dans le football. C’est ce que soutient le vice-président de la Fédération sénégalaise de football. Abdoulaye Sow qui était en déplacement à Kaolack est d’avis que l’état dans lequel se trouvent les clubs de football sénégalais appelle à un sursaut patriotique pour les sauver.

“Il faut avoir l’ambition de monter mais aussi avoir celle d’y rester. Beaucoup de clubs sont partis mais aujourd’hui il faut regarder ce qui se passe avec des équipes telles que Renaissance,  Dahra et même l’As Saloum. Cette dernière vit aujourd’hui des subsides venant de privés et de ce que le transfert de joueurs a pu amener», déclare Abdoulaye Sow qui faisait l’état des lieux des clubs de football sénégalais.

Publicité

Pour remédier à cette situation, le vice-président de la Fsf trouve que les hommes d’affaire sénégalais ainsi que les collectivités locales doivent s’investir : «Il faut que les collectivités locales participent à la vie des clubs. Il faut que les sponsors, les sociétés qui sont dans la région puissent participer. Et de manières assez importante, martèle-t-il».

Et M. Sow de donner comme preuve les clubs guinéens et mauritaniens qui ont su s’adapter : «Regarder ce qui se passe aujourd’hui en Guinée. Il est inconcevable que les équipes de Guinée arrivent aujourd’hui à nous éliminer. Pourquoi ? Parce que des hommes d’affaire sont impliqués dans la gestion du football et apportent leurs moyens. Et maintenant des experts techniquement bien formés accompagnent les moyens financiers pour mettre à profit ses milliardaires. En guinée, on recrute des joueurs et des entraineurs sénégalais pour les amener en Guinée. La Mauritanie est aussi en train de faire un travail allant dans ce sens».

Abdoulaye Sow de conclure : «Les collectivités n’ont pas encore pris le véritable sens du sport. Ils ne font pas encore du sport un enjeu. Et c’est compréhensible parce que l’environnement ne comprend pas aujourd’hui  que le football est une activité économique. Mais au-delà de ces problèmes, il y a un problème d’infrastructures».

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici