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Il était attendu. Le footballeur Kalidou Koulibaly est revenu dans le quartier de son enfance, à Kellermann, pour participer à un comité d’accueil organisé par le club de foot déodatien.

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Il a échangé des sourires, des poignées de main, et signé des autographes à un public fier de pouvoir le voir en chair et en os.

C’est un retour aux sources qu’il sait précieux. Loin du monde des strass et des paillettes, Kalidou Koulibaly a l’habitude de retrouver, quand il le peut, le quartier déodatien de Kellermann, à Saint-Dié, qui l’a vu grandir, se construire et partir. Là où il est aujourd’hui devenu une égérie, balle au pied. Il y retrouve aussi sa famille et ses proches qui sont restés dans la cité déodatienne.

Pour accueillir le défenseur qui évolue au Napoli en Italie, le club de football SR Saint-Dié Kellermann a mis les petits plats dans les grands ce mercredi soir sous le hall qui jouxte le local de l’association. « Depuis la Coupe du monde, 13 mois se sont passés, faits de football, avec deux semaines de vacances. On a voulu lui faire un comité pour son retour », fait remarquer Mohamadou N’Diaye, ami d’enfance et coprésident du club.

Le vice-champion d’Afrique revient fatigué, après l’attente, ponctuée de déception, de toute une population de supporters sénégalais qui attendait avec impatience la victoire des Lions de la Téranga – surnom de l’équipe de football du Sénégal – en finale de la Coupe d’Afrique des nations. Malgré les maillots floqués au nom de Kalidou Koulibaly et ces espoirs, c’est l’Algérie qui s’est imposée face des Sénégalais privés de leur star défensive, suspendue pour l’occasion. « J’espère que je vous ai donné du plaisir (pendant cette compétition). Il faut un perdant et un gagnant. Je suis content d’être rentré à la maison », lance Kalidou Koulibaly, devant un parterre fourni (une centaine de personnes), notamment des jeunes et des familles du quartier en pleine effervescence.

Car on a beau vivre loin de chez soi, on n’est jamais aussi bien qu’à la maison. Le colosse sénégalais s’est ensuite livré à un exercice d’autographes ou de dédicaces sur des maillots. Esteban repart fièrement avec un deuxième maillot signé de sa main. « C’était la première fois que je peux le rencontrer ; je suis content », glisse le jeune garçon.

Le footballeur de 28 ans, qui n’a pas pris la grosse tête et qui a su rester accessible malgré une très forte valeur marchande, fait naître des vocations. « Il y a beaucoup de fierté d’avoir un athlète à ce niveau. Quand on est dans le même quartier, on a envie de lui ressembler et d’avoir le même destin », confie son grand frère, Abdoulaye. Preuve que le plafond de verre peut être brisé. « Il est fort mentalement. C’est aussi un bosseur au niveau scolaire. Il a obtenu un Bac avec mention », rappelle Mohamadou N’Diaye, qui allait taquiner le ballon avec lui après l’aide aux devoirs.

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