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Son visage est bien connu du Sénégal. Ce faciès maudit depuis 2008. Henryk Kasperczak jusqu’ici considéré comme Judas, avait laissé le navire sénégalais en pleine tempête lors de la Can 2008 au Ghana. Le technicien franco-polonais avait après deux matches contre la Tunisie (2-2) et l’Angola (défaite 3-1) quitté ses fonctions en pleine compétition pour se tailler et laisser le soin à son adjoint  Lamine Ndiaye de  disputer le 3e match contre l’Afrique du Sud (1-1).

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Neuf ans après, le sort du tirage au sort de la Can 2017, le mène sur le chemin des «Lions»…pour la même compétition. Henryk Kasperczak qui a côtoyé le football sénégalais, parle de son ancienne sélection. «Le Sénégal est capable de  battre n’importe quelle équipe,  c’est pareil pour le Zimbabwe, on doit s’y méfier. Ça va se jouer au niveau de l’état d’esprit, c’est ce qui compte dans une phase finale. Je le redis encore une fois, il n’y a plus de petites équipes en Afrique», pense-t-il dans le Buteur.

Dans le groupe B où logent son équipe actuelle la Tunisie, l’Algérie en plus du Sénégal et du Zimbabwe, Kasperczak pose un regard lucide sur ce groupe jugé  relevé. «C’est un groupe assez difficile où tous les matches seront très serrés. Je pense que ça va se jouer sur de petits détails, le moindre point aura son pesant d’or. La différence se fera aussi lors du match Algérie-Tunisie qui est un derby et qui sera déterminant notamment sur le plan mental pour les deux équipes.»

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