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Kara, un “coup” en or alors ?  Kara Mbodj, défenseur central sénégalais de 28 ans, a débarqué à Nantes (prêt d’un an) il y a une semaine escorté d’une belle réputation et d’un joli CV (international sénégalais, champion de Belgique avec Anderlecht en 2017). Mais, une autre étiquette lui colle aussi à la peau depuis qu’il a posé ses valises sur les bords de l’Erdre. Le colosse (1,92 m) a été opéré du genou en décembre dernier, un souci physique qui l’a éloigné des terrains durant cinq mois la saison dernière. Il souffre d’un problème de cartilage au niveau du genou. Ce dernier ne semble toujours pas le laisser en paix… Et ‘King Kara’ (comme on le surnommait en Belgique), très posé et avec sincérité, ne le cache pas, mais il n’est pas inquiet pour autant.

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Qu’est ce qui vous a attiré dans ce projet nantais ?

Le FC Nantes est le club idéal pour moi. Après 7 mois sans jouer avec ma blessure au genou, c’était le club qu’il me fallait. Jouer en L1 était un rêve de gamin, je peux le réaliser avec le FCN.

Etes-vous toujours gêné par votre genou ?

Aujourd’hui, je ne vais pas vous faire croire que mon genou est à 100 %. Ce n’est pas moi qui ai choisi d’avoir un genou comme ça. Malheureusement, je vais devoir faire avec… Mais, je m’entraîne avec le groupe, je suis à la disposition du coach.

Intervention de Franck Kita, le directeur général délégué du FCN, sur une relance d’un journaliste sur le sujet :

Ce qu’il veut dire c’est qu’il n’a pas son genou de 20 ans. Après la carrière qu’il a eue, il a des fragilités. C’est un athlète de haut niveau donc c’est normal qu’il ait quelques fragilités comme tous les joueurs ont. Il se connaît par cœur. Il n’a pas plus un genou douloureux qu’un autre. Il faut qu’il se gère comme tout joueur qui arrive à un certain âge. Il n’a pas ses genoux de 20 ans, mais à 20 ans, certains ont des genoux bien plus fatigués. Il ne faut pas s’inquiéter. Il va se gérer, on va le traiter et ça va aller.

Comment vous définiriez-vous ?

Je suis un défenseur expérimenté, solide. Un gagneur et un travailleur. Je peux apporter mon leadership et mon caractère. Je ne suis pas quelqu’un qui parle beaucoup. Je vais parler si je dois parler. Je suis quelqu’un qui ne fuit pas ses responsabilités quand ça ne marche pas bien.

Vous étiez un élément incontournable jusqu’à votre blessure à Anderlecht (2015-2018). Pourquoi le club belge a accepté de vous prêter à Nantes ?

Anderlecht a une nouvelle direction. La politique du club a changé. A un moment donné, j’ai su que j’avais besoin de rebondir quelque part et d’aller vers d’autres objectifs.

Ici, la concurrence va être rude en défense centrale ?

La concurrence, je la connais. A Anderlecht, en sélection, partout où je suis passé, il y en avait. Rien n’a été facile. Mais, ça tombe bien, je n’aime pas la facilité, j’aime devoir gagner ma place.

Quel est votre objectif en venant à Nantes ?

La vérité est qu’il y a pas mal de gens qui m’ont enterré vivant à cause de mon genou. Je suis impatient aujourd’hui de leur répondre sur le terrain et leur montrer que je suis toujours vivant. C’est mon objectif personnel et je suis sûr que je vais l’atteindre.

De qui parlez-vous ?

Après mon opération du genou, il y a des gens qui n’ont pas arrêté de parler dans la presse. Malheureusement, c’est ça le monde du foot. Ça fait 7 ou 8 mois que beaucoup de personnes pensent que c’est fini pour moi et que je ne peux pas revenir à mon meilleur niveau. J’ai bien l’intention de leur montrer le contraire.

Etes-vous loin de votre meilleur niveau ?

Pas très loin. J’ai joué des matchs de préparation avec Anderlecht [deux cet été]. Je me suis beaucoup sacrifié avec trois séances par jour depuis ma blessure. J’ai fait des journées d’entraînement que jamais je n’aurais imaginé faire un jour : je me levais à 7 h et je rentrais chez moi à 18 h le soir. Il fallait faire ces sacrifices.

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