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Auteur de 98 sélections en Lion et 5 CAN, Henri Camara se dit séduit par l’esprit qui règne dans l’équipe du Sénégal après sa première victoire face à la Tunisie (2-0) lors de la 1ère journée de la CAN-2017. 

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«Je vais d’abord féliciter Aliou Cissé et les joueurs pour leur brillante victoire face à la Tunisie. Ils ont réussi un match héroïque qui n’était pas du tout facile. Mais, Dieu merci, le Sénégal a fait la différence en première période en marquant deux buts. En seconde période, la Tunisie a pris le match à son compte. Elle voulait coûte que coûte marquer au moins un but pour semer le doute chez nos joueurs et en profiter pour faire la différence. Même si l’équipe du Sénégal n’a pas encore atteint son rythme de croisière, elle est restée solide jusqu’au bout. C’est le propre de la compétition. Il y a des équipes dans lesquelles la mayonnaise va prendre vite comme il y aura d’autres qui auront des difficultés en cours de route. Moi, je me dis que peut être qu’il y a une grande pression chez nos joueurs. Ils ont tellement envie de faire la différence qu’ils ont été tétanisés par I’enjeu. Mais, dans des situations comme ça, seule la victoire qui compte parce qu’elle reste belle. Il ne faut surtout pas s’attendre à voir le beau football de l’équipe du Sénégal dans cette compétition. Elle peut, par moment nous gratifier de belles séquences techniques, mais moi je préfère l’efficacité. C’est-à-dire marquer plus de buts que l’adversaire.

Difficultés face à la Tunisie

Vous savez, il n’est jamais facile de jouer contre des équipes maghrébines. On ne peut pas les empêcher de dérouler leur jeu par de petites passes. La Tunisie a le même style que l’Algérie, le Maroc et même l’Egypte. Contrairement au Sénégal qui privilégie le jeu direct. Les supporters ne doivent pas s’attendre au beau jeu mais plutôt aux victoires. Aliou Cissé a raison d’inculquer le fighting spirit à ses joueurs. Moi, j’ai été scandalisé quand j’ai entendu les gens critiquer après la victoire. Ceux là qui le font ne connaissent pas le haut niveau. Encore une fois, on doit privilégier les résultats. Et je vous dis une chose : nous avons des joueurs bien outillés. Ils incarnent tous le dem bajeex qui a été notre slogan. De toutes les façons, Kasperczak ne pouvait pas gagner contre le Sénégal avec tout le tort qu’il nous a causé. Ce n’était pas possible. Il n’y avait pas de clan, contrairement à ce qu’il a dit. C’est lui qui a mal géré l’équipe en 2008. Le visage de Kaspi m’énerve. J’ai suivi un peu ses commentaires, mais je crois que c’est lui qui n’était pas à la hauteur en 2008. Il a créé pas mal de problèmes dans l’équipe avant de s’en aller. C’est pourquoi je dis que cette victoire acquise face à la Tunisie était d’une saveur particulière».

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