Avec un point de retard sur le premier non relégable, l’US Ouakam, à deux journées de la fin de la Ligue 1, le Ndiambour pourrait être le premier promu à être relégué, dans l’histoire de la Ligue pro.
Dans cet entretien accordé à Stades, le président Gaston Mbengue avoue ne pas comprendre ce qu’il arrive au club même s’il croit toujours au maintien.
Président, vous croyez toujours au maintien du Ndiambour ?
Bien sûr. J’y crois fermement. Je ne cesserai d’y croire que quand ce ne sera plus possible de devancer nos adversaires. Autant vous dire que jusqu’à la dernière seconde, j’y croirai toujours. C’est le football. Et ce n’est fini qu’au coup de sifflet final. Et puis le classement est serré. Nous sommes certes relégables mais il y a cinq ou six équipes qui sont concernées. Il faut donc jouer jusqu’au bout. Les autres équipes ne sont pas meilleures que nous. On a perdu nos matchs sur des buts encaissés à la 94ème minute. C’est inexplicable.
Votre prochain match vous oppose à Ngor, l’autre relégable. C’est quoi le mot d’ordre ?
Il n’y a pas de mot d’ordre. On le prépare comme tous les matchs. Mais on sait qu’il ne faut absolument pas le perdre. Et qu’il faut gagner. Ngor viendra également avec les mêmes intentions.
On imagine donc que vous êtes en train de motiver vos joueurs pour la gagne…
Ils ne doivent même pas avoir besoin de cela. Ce sont des professionnels. Par conséquent, ils doivent connaître les enjeux. Ils sont dans de bonnes conditions. Tout Louga sait que nous (la direction, ndlr) faisons le nécessaire pour mettre l’équipe dans une bonne situation. Il n’y a pas d’arriérés de salaire.
Après Ngor, vous vous rendrez à Ziguinchor pour affronter le Casa Sports…
(Il coupe) Je ne pense même pas à ce match. Pour l’instant, nous sommes concentrés sur notre prochain adversaire. Ça ne sert à rien de brûler les étapes. On va prendre match par match.
Vous avez fait appel à Karim Séga Diouf pour sauver l’équipe. Quelle appréciation faites-vous de son travail depuis son arrivée ?
C’est extraordinaire ce qu’il est en train de faire. Il fait un travail remarquable. Son discours a remobilisé tout le groupe. On s’entrainait une fois par jour, actuellement l’équipe fait deux séances. Sur le terrain, on a dominé tous nos matchs même les supporters adverses le reconnaissent. Mais de façon inexplicable, on perd sur des buts pris à la dernière seconde. Personne ne comprend. Je ne parle pas de mystique. Je n’accuse personne. Je dis juste que je ne comprends pas ce qu’il se passe.
