Publicité

L’équipe nationale du Sénégal arrive à un moment crucial de son histoire. À une victoire d’une qualification en Coupe du Monde, on peut dire que les Lions ont leur destin en main. Malgré l’effectif riche que possède le Sénégal, la route vers la Russie n’a pas été facile dans cette poule où chaque équipe pouvait battre une autre. Avec des arbitres corrompus, à l’image de M. Joseph Lamptey, la tâche a été encore plus difficile. Les blessures et les absences ont peut-être aussi joué leur partition, si on sait que Pape Seydou Ndiaye avait remplacé Khadim Ndiaye blessé face au Burkina, et que, si ce n’était sa bourde à la dernière seconde, le Sénégal serait qualifié à l’heure d’aujourd’hui.

Publicité

Dans un match de football, chaque poste est vital, car le but encaissé peut venir de n’importe où. Le poste d’arrière droit peut être considéré comme l’un des postes les plus importants à gérer, quand on regarde le nombre de buts que les équipes encaissent sur des attaques venant des côtés. Pour la double confrontation face à l’Afrique du Sud, l’homme qui jouera à droite aura l’obligation d’assurer, car à ce stade toute erreur se paye cash.

Moussa Wagué : le golden boy

.

Entre 2015 et 2017, Moussa Wagué a fait une ascension fulgurante. Finaliste de la CAN U20 2015, demi-finaliste du Mondial U20 la même année, 4ème place à la CAN U23 la même année, on peut dire que Wagué a du vécu en petite catégorie, d’autant plus qu’il a joué toutes ces compétitions bien en-dessous de l’âge requis. Arrivé en sélection après la CAN 2017 à juste 18 ans, il a montré de belle chose sur le flanc droit et n’a pas hésité à démontrer son intelligence de jeu ainsi que sa technique, notamment lors du match Cap-Vert – Sénégal. Cissé a une nouvelle fois convoqué le natif de Bignona pour la double confrontation face à l’Afrique du Sud. En sachant que Gassama était blessé lors du dernier match, Cissé pourrait préférer l’expérience et le vécu de Gassama à l’audace et à la jeunesse de Wagué. Une erreur de jeunesse venant de Wagué dans un match aussi important pourrait décourager le joueur et le déstabiliser mentalement. Griller les étapes serait dommage pour un joueur avec un avenir aussi brillant. Mais s’il est appelé à jouer, Wagué donnera tout, comme il le fait toujours. Une chose est sûre, si le Sénégal se qualifie, les moments que Wagué pourrait vivre au stade Père Léo seront surement gravés dans sa mémoire à jamais.

Youssouf Sabaly : le nouvel arrivant

Youssouf Sabaly avait été sélectionné pour le match face au Cap-Vert à Praia mais n’avait pas pu répondre à l’appel du coach, due à une blessure. Espérons que cette fois sera la bonne car il est important pour ce joueur de découvrir le groupe avant la potentielle qualification, afin de se sentir concerné, d’autant plus que la prochaine date FIFA sera à la fin du mois de Mars en 2018, tout juste 3 mois avant le Mondial. Sabaly a longtemps réfléchit avant de décider de jouer pour les Lions. Il blâme sa situation en club et ses nombreux prêts pour cette hésitation. Après avoir finalement trouver une stabilité au Girondins de Bordeaux, Sabaly s’est dit prêt à rejoindre la sélection. Un latéral vif, offensif et engagé qui au fil des années à améliorer ses qualités défensives, Sabaly pourrait un jour mettre fin à la concurrence sur le flanc droit. Par contre, Aliou Cissé hésitera surement à le titulariser face à l’Afrique du Sud, car titularisé un néo-lion dans le match le plus important de l’équipe nationale depuis Sénégal-Cameroun à la CAN 2017 serait assez risqué.

Lamine Gassama : le vétéran

Arrivé en sélection en 2011 lorsque Wagué avait 13 ans et Sabaly était en formation au PSG, Lamine Gassama est le latéral le plus expérimenté de la tanière. Longtemps critiqué pour ses performances, surtout durant l’ère Alain Giresse entre 2013 et 2015, le natif de Marseille n’a jamais baissé les bras et a toujours eu un comportement irréprochable sur et en dehors du terrain. Toujours présent à l’appel de son pays, Gassama a une réelle expérience africaine. Ayant effectué les voyages en Angola, en Namibie, au Burundi, au Niger sous une température de 100 degrés, ou encore à Madagascar, il compte aujourd’hui plus de sélections que des anciennes gloires telles que Mamadou Tew, Amdy Faye, ou encore Aliou Cissé, son entraîneur. Le sociétaire d’Alanyaspor a élevé son niveau de jeu depuis la CAN 2017, et montre une solidité défensive et une simplicité dans le jeu qui montre qu’il a appris de ses erreurs du passé. Son sang-froid pourrait être vitale pour la défense des Lions dans cette double confrontation face à l’Afrique du Sud, d’autant plus qu’il était de la campagne du Mondial 2014, et qu’il sait à quel point rater une Coupe du Monde fait mal. La balle est dans le camp de « l’Aboyeur ».

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici