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Après le Stade de Mbour, l’Union sportive de Ouakam (Uso) a tenu un open-presse à son stade en chantier. Même s’il a été un peu gâché par la venue du ministre Abdoulaye Diouf Sarr, dans le cadre de la campagne des Législatives, l’entraîneur Joseph Senghor se dit prêt pour cette finale de Coupe de la Ligue, samedi. Il souligne que son équipe a l’expérience de ce genre d’événement.

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Comment vous préparez cette finale de Coupe de la Ligue de samedi contre le Stade de Mbour ?

On la prépare sereinement parce que c’est le fruit d’un travail de toute une saison. On a eu une saison difficile, surtout la fin, avec le stress du maintien. Pendant trois mois, on a joué pour le maintien. Mais une fois celui-ci assuré, on s’est concentré sur cette finale. Là, il y a la sérénité, l’ambiance ; c’est pour cela qu’on a tiré notre équipe en regroupement fermé pour ne pas être dans l’euphorie. Vous voyez le village, tout le monde est euphorique et on ne veut pas être dans la même ambiance. On continue notre travail parce qu’avant de fêter une finale, il faut la gagner d’abord. On est dans cette dynamique et je crois que les gosses ont compris cela. Depuis trois semaines, ils se tuent au boulot et je crois que ça va payer, samedi.

Si on vous comprend, le fait d’avoir assuré le maintien en Ligue 1 est positif pour le moral pour cette finale ?

Bien sûr ! On a bien terminé la saison avec une victoire contre le Jaraaf. On a fini 8e de Ligue 1 (sur 14 équipes). Donc, c’est une bonne chose de terminer sur une note positive. On a surfé sur cette victoire et cette position pour préparer cette finale. Là, il fallait remobiliser les gosses, les laisser digérer après trois mois de travail intense. Parce que quand je prenais cette équipe, on était 14e. Ce n’était pas évident mais les gosses ont tout donné ; on a fait un travail de régénération et on a, là, de la fraîcheur physique et mentale et on est confiant.

Vous êtes restés trois semaines sans compétition contrairement à votre adversaire qui est en course en Coupe du Sénégal. Ne craignez-vous pas un déficit physique ?

Comme je vous l’ai dit, on s’est beaucoup investi pour assurer notre maintien. On a joué 8 à 10 rencontres à fond. Il fallait que nos garçons puissent se régénérer et retrouver un peu de fraîcheur. Après la Korité, on a fait un travail de régénération puis on a remis le paquet pour que les gosses soient d’attaque. C’est vrai qu’on perd un peu le rythme de compétition mais on n’est pas resté les bras croisés. On travaille du lundi au samedi. Et chaque fin de semaine, on sort pour jouer un match amical. Ce sont des matches de haut niveau. On n’a pas donc de crainte sur ce plan.

‘’Même en mer, ils savent jouer’’

Que connaissez-vous de votre adversaire ?

Hier (mardi) seulement, on a visionné leur deux matches contre Guédiawaye FC en Coupe et en championnat. C’est un entraîneur (Youssoupha Dabo, ndlr) qui change beaucoup de système : parfois, c’est en 4-3-3, parfois c’est en 3-5-2. Mais on s’adapte à tout. Pendant ce championnat, on a affronté beaucoup d’adversaires qui ont beaucoup varié leurs systèmes de jeu. Mais ces gosses savent tout faire. Ils savent s’adapter, ils savent jouer au foot, au sol en l’air… Bon, on n’a pas de crainte. Même en mer, ils savent jouer (rire) !

N’avez-vous pas peur de votre adversaire ?

On n’a peur de personne. Notre force, c’est que ce sont nos adversaires qui ont peur de Ouakam. On n’a négligé aucun aspect. Sur les plans physique, tactique, et mental, on est prêt. On les respecte mais on n’a pas peur.

Vous misez sur quoi ?

Sur le groupe. Pendant une dizaine de jours, les joueurs se sont donnés à fond. Ils ont lutté avec leurs armes, on n’a compté sur personne pour assurer notre maintien et on surfe toujours sur la même dynamique. Donc, on mise sur nos forces, nos supporters, dirigeants… Vous voyez la mobilisation d’aujourd’hui (mercredi) ! Avec tout cela, on n’a peur de personne. On va jouer et gagner.

En championnat, vous vous êtes séparés sur deux nuls. Quelles leçons vous avez tiré de ces duels ?

Je n’était pas là au match aller (il a remplacé le coach Al Ousseynou Sène après) mais plutôt au retour. A Mbour, on les a menés mais ils étaient revenus par un penalty. C’était un match équilibré qu’aucune équipe ne méritait de perdre. Mais une finale est une finale. Nous, on a  l’expérience des finales. Ouakam en a l’habitude, on sait gérer un événement. Je dis qu’on n’a pas de crainte.

On a vu l’équipe évoluer avec deux systèmes de jeu. Quand on les a menés, ils ont changé de système. Mais comme je l’ai dit, cette équipe sait s’adapter. On sait comment gêner l’adversaire, comme utiliser le ballon quand on l’a, et comment le récupérer quand on ne l’a pas.

 

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