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Les belles images ont certainement fait le tour du monde, mardi dernier, à l’occasion de l’inauguration du stade Abdoulaye Wade. Ce bijou de 50.000 places a été érigé par l’Etat à coups de 156 milliards FCFA. Ferdinand Coly fait partie de ceux qui ont joué en premier sur cette pelouse à travers un match d’exhibition des légendes africaines et sénégalaises. L’ancien défenseur et capitaine des Lions livre ses bonnes impressions.

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Vous avez eu l’honneur d’inaugurer le bijou du football sénégalais, mardi dernier à travers ce match des légendes. Quelles ont été vos impressions sur cette pelouse?

C’était émouvant, car cette infrastructure est magnifique ! On a vu beaucoup de stades durant notre carrière, mais voire que c’est possible d’en avoir un de cette qualité au Sénégal, franche ment on a mis la barre très haut. C’est un signal fort pour montrer qu’en Afrique, c’est possible de faire certaines réalisations. Et on va être chauvin en disant que oui le Sénégal l’a fait.

Cela vous a fait quoi de jouer sur cette pelouse?

On était comme dans un rêve. On a les yeux grands ouverts quand on est sur cette pelouse, devant ces tribunes magnifiques, ce public et cette atmosphère tout simplement fantastiques ! C’était bien évidemment des retrouvailles fraternelles et chaleureuses avec les autres pour faire honneur à cet ouvrage. En plus, le timing était parfait, on vient d’être champion et on inaugure un nouveau stade avec ce match de gala des légendes africaines. Le tout avec un public présent, des artistes, des chefs d’État… . C’était un évènement mondial et ça fait plaisir. Je n’ose même pas imaginer ce que cela ferait à nos joueurs en pleine compétition sur cette pelouse, notamment au mois de mars avec les barrages de la Coupe du monde. Il y aura beaucoup d’émotion et de pression aussi. Mais, c’est des matchs qu’on rêve de jouer. Avoir ce bijou ici, au Sénégal, c’est également un message important de l’État pour le monde sportif, pas seulement le football, mais l’ensemble des sportifs. Le sport fait partie intégrante de la société et il est aussi fédérateur. Comme on l’a vu, la population s’est mobilisée comme un seul homme. Ce sont des moments importants pour une nation.

Quand Khalilou Fadiga a marqué le premier but dans ce nouveau stade, on vous a vu esquisser des pas de danse. L’image renvoie à celle de la célébration du but qu’avait inscrit le regretté Pape Bouba Diop contre la France en ouverture du Mondial 2002…

(Rires) Ce n’était même pas préparé. On ne savait pas s’il y aurait eu ou pas de buts. C’est instinctivement qu’on a initié ça. C’est un hommage, pas seulement à Pape Bouba Diop mais à tous os disparus : Jules Bocandé, Bruno Metsu, Pr Fallou Cissé, Wade, Joseph Koto et tous les autres. C’était un moment important.

Le Sénégal jouera dans ce stade sa qualification pour une troisième Coupe du monde le 29 mars face à l’Égypte en barrages retour. N’est-ce pas là une belle occasion de marquer le coup pour l’histoire ?

Ce sera un match exceptionnel avec beaucoup de tension. On connaît les enjeux. Le souhait est évidement d’être à la Coupe du monde en tant que champion d’Afrique. Mais ce sera face à un adversaire coriace, qui est revanchard. J’espère qu’on sortira le meilleur de nous-mêmes pour offrir au Sénégal sa 3ème participation à la Coupe du monde. Ce qui serait fantastique. Pour boucler la boucle, il faut terminer avec cette qualification. C’est une suite logique qu’on puisse être présent à cette Coupe du monde.

Le football sénégalais actuellement vit ses meilleurs moments avec ce sacre des Lions à la CAN, l’inauguration de ce nouveau stade et la qualification des Lionnes pour la prochaine CAN.

Effectivement, c’est une année 2022 très riche, puisque la consécration est enfin arrivée ! Cette étoile sera indélébile sur notre maillot. C’est mérité. C’est pour l’ensemble des sportifs de qualité et les générations passées dans cette sélection. Et voir la génération des Sadio Mané concrétiser tout ce travail avec le titre de champion d’Afrique n’est qu’un juste retour des choses. Ce n’était pas facile, mais ils ont su se transcender et sortir le meilleur d’eux mêmes pour arriver à ce résultat. Ce n’est pas la victoire d’un Sadio Mané seul, mais celle de tout un collectif. Maintenant, ils ont mis la barre très haut, on sait de quoi. ils sont capables. Le plus difficile, c’est de se maintenir à ce niveau.

 

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