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Longtemps éloigné de la Tanière, Fallou Diagne vient d’enchaîner deux convocations en Equipe nationale. Mieux, le défenseur international de 26 ans a disputé deux des trois derniers matches des «Lions», avec une entrée en jeu en amical au Rwanda (0-2) et une première titularisation face à la Namibie (3-0), samedi dernier, à Dakar. Une ascension que le joueur du Werder Brême prend avec humilité, mais surtout comme une source de motivation, avant le début des éliminatoires de la Coupe du Monde Russie 2018.

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Pour votre première titularisation, le sélectionneur dit avoir bien apprécié votre prestation. N’est-ce pas encourageant ?

Depuis le banc, l’entraîneur voit des choses que nous ne remarquons sur le terrain. Comme je le dis souvent, l’Equipe nationale représente beaucoup pour moi. Même si le coach me demandait d’aller dans les buts, bien vrai que je ne suis pas un gardien, je le ferais avec la plus grande détermination et de la meilleure des manières, pour aider l’équipe et ma Nation à gagner.

Aliou Cissé a aussi dit qu’il attendait davantage de vous, offensivement. Qu’en pensez-vous ?

Le coach a raison. Il attendait beaucoup plus offensivement. Mais c’est juste que quand on est sur le terrain, il faut calculer. En première période, nous avions été trop offensifs et avions essuyé deux contres qui pouvaient nous coûter cher. C’est le match qui demandait de bien gérer et jouer simple.

Qu’est-ce qui vous a permis de vous en sortir, le poste d’arrière-droit n’étant pas votre position préférentielle ?

Le coach m’avait demandé de la concentration, de la positivité et c’est ce que j’ai essayé de faire. Offensivement, je n’ai pas été à 200%, mais ça va venir. J’ai joué avec le coeur. Il le faut, quand on joue pour l’Equipe nationale. En plus, les gens de mon quartier, la Médina, m’avaient fait une belle surprise, en venant en masse au stade. Tout cela me donne de la force et me motive à me surpasser.

Vous avez même failli marquer, avec une reprise repoussée par le portier namibien…

Je ne me ménage pas pour aider l’équipe à gagner, que ce soit pour défendre ou pour monter, de temps en temps, et marquer. Mais le plus important reste la victoire.

Sur le second penalty, on vous a vu essayer de récupérer la balle. Vous vouliez vraiment le tirer, comme vous faisiez à Rennes ?

(Rires). Oui, je voulais le tirer. Mais comme vous savez, chaque fois qu’il y a penalty, tous ceux qui sentent pouvoir marquer veulent le tirer.

Vous avez longtemps attendu votre première sélection, avant de jouer votre premier match en amical, face au Rwanda et d’être titulaire, contre la Namibie. Comment jugez-vous cette trajectoire qu’a prise votre carrière ?

Déjà, je remercie le coach et son staff qui m’ont fait confiance. Je rends grâce à Dieu et remercie ma mère, ma famille, mes amis. Le coach m’a montré qu’il compte sur moi et je ne veux pas qu’il perde cette confiance. Je ferai de mon mieux à chaque fois, aux entraînements, sur le terrain et en dehors.

Mais Aliou Cissé a aussi dit que les places seront très chères pour la Can …

C’est normal, le Sénégal a beaucoup de bons joueurs évoluant en Europe. Les places n’appartiennent à personne, tout le monde doit essayer de gagner la sienne et les plus méritants joueront. Sans cette concurrence, nous serions une petite équipe. Tous ceux qui sont là sont de très bons défenseurs performants en clubs.

Pensez-vous que les six victoires en autant de matches dans les éliminatoires à la Can vous donneront davantage confiance, avant les qualifications à la Coupe du Monde 2018 ?

Nous sommes confiants, mais il le faut montrer sur le terrain. Il faut prendre match par match. Le groupe vit bien et il faut continuer le travail. Il faut prendre chaque match comme une finale pour continuer à avancer.

«Comme tous les joueurs, Lamine Sané veut défendre les couleurs nationales»

Avec le Werder Brême, comment avez-vous vécu votre premier match de la saison, avec cette lourde défaite (6-0) sur le terrain du Bayern Munich ?

En Championnat, ce genre de début peut arriver, mais ce n’est pas la fin du monde. C’était le premier match de la saison et le Bayern est une grande équipe. Nous avons pris une grosse claque, maintenant nous allons continuer le travail et préparer les matches à venir. Quand on joue contre des attaquants comme Lewandowski, Müller, on veut toujours faire un grand match et ça aide à progresser.

Comment avez-vous apprécié votre association avec Lamine Sané dans l’axe, durant tout le match ?

Nous avons essayé de faire de notre mieux. Mais comme pour toute l’équipe, c’était un match difficile. A chaque fois que le milieu du Bayern avait la balle, ils étaient en face de nous. C’était difficile, mais on va continuer à travailler, pour être plus solides derrière.

Vous arrive-t-il de parler de la sélection ?

Oui, on en parle souvent. Si c’est comme si on se connaissait depuis longtemps. Nous sommes compatriotes et quand nous nous retrouvons, le courant passe. Nous parlons de tout : la sélection, la Nation, ce que nous devons faire pour le développement de notre pays. Comme tous les joueurs, il a envie de défendre les couleurs nationales.

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