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Absent de la sélection depuis plus d’un an, Issa Cissokho souhaite revenir en équipe nationale afin de participer au renouveau des Lions. Pour le néo-latéral droit du SCO d’Angers, il n’y a aucune raison que le Sénégal ne se qualifie pas à la Coupe du monde 2018. 

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Issa, parlez-nous un peu de vos débuts à Angers… 

Je suis très content de revenir en France, en Ligue 1, de retrouver ma famille naturelle. C’est vrai que la situation au Genoa (D1 Italie) était assez compliquée. Mais, c’est le passé. Aujourd’hui, je suis content de revenir ici et de pouvoir m’épanouir en prenant du plaisir dans mon métier.
Comment êtes-vous arrive au SCO d’Angers ?

Ça c’est fait très rapidement. Avec les contacts que nous avons avec les hauts responsables du club, ça s’est fait rapidement. On est entré en contact à la mi-janvier. Tout s’est accéléré vers la fin. En tout cas, on est content d’avoir reçu cette offre en provenance du SCO d’Angers.
N’avez-vous pas perdu vos repères à votre arrivée ?

Non, pas du tout. Je connaissais déjà quelques joueurs qui évoluent ici à Angers, notamment Cheikh Ndoye et Famara Diédhiou que j’avais déjà côtoyés en équipe nationale du Sénégal. Je n’ai pas eu de problème d’adaptation parce que je suis arrivé dans un club dont le fonctionnement est simple et naturel. Tout le monde est sympa ici. Par rapport au championnat, je connais bien la Ligue 1 et je parle bien la langue française. Il n’y a pas de souci à ce niveau.
Justement, comment les deux Sen égalais, Ndoye et Diédhiou, vous ont-ils accueilli ?

Ils m’ont bien ouvert leurs bras. J’ai été bien accueilli. Que ce soit par les joueurs, le président et l’ensemble des fonctionnaires du club. Les supporters aussi m’ont manifesté leur soutien et leur amour. C’est pourquoi je dois continuer à travailler davantage pour rendre la monnaie à tout le monde.
Avez-vous regrette d’avoir quitté Nantes pour l’étranger ?

Non. Franchement, je n’ai aucun regret. Je suis content d’avoir vécu cette expérience qui reste enrichissante pour moi. C’est vrai que sportivement, j’aurais préféré que ça se passe mieux. Mais, quoi qu’il arrive ça a été mon choix et je dois l’assumer.
Qu’est-ce qui a bloqué votre épanouissement au Genoa ?

Il y a eu beaucoup de choses qui n’étaient pas en ma faveur. Il y a aussi eu beaucoup d’effets qui ont fait que je n’entrais pas dans les plans de l’entraineur. Forcement, quand c’est comme ça, c’est toujours compliqué. Malgré tout, j’ai quand-même su rester professionnel dans le travail et dans la persévérance. Aujourd’hui, cela a payé parce que je suis en train de revivre une nouvelle expérience ailleurs. Je me sens mieux au fil des rencontres. Je touche du bois d’autant plus que je reste motive et je prie pour être épargné par les blessures.
La barrière linguistique n’a-t-elle pas été un autre obstacle pour vous en Italie ?

C’est vrai que quand on arrive dans un pays, on ne connait pas forcément la langue. C’est toujours embêtant. Mais, il faut s’adapter, apprendre la langue, apprendre rapidement les consignes pour intégrer facilement le groupe. Maintenant, après quelques années passées la-bas, j’ai un bon bagage linguistique. Je comprends bien l’italien et j’arrive aujourd’hui à parler la langue. Ce n’est pas une perte de temps, même si sportivement, j’aurais souhaité que ça se passe autrement. Mon but est de jouer au football afin de rester important pour le groupe.
Après le Genoa, vous êtes allé à Bari, en division inférieure…

(Il coupe). Exactement en janvier 2015, j’ai été prêté à Bari. Mais la situation était aussi inconfortable. Sportivement, ça a été très compliqué. Mais quoi qu’il arrive, l’expérience a été bonne pour moi et aujourd’hui, je compte regarder devant moi. Je ne veux plus regarder dans le rétroviseur.
Comment comptez-vous vous relancer après ces deux années passées au Genoa et à Bari ?

Je reconnais que pendant un an et demi ça n’a pas été facile pour moi. Mais là, je remercie ma famille d’avoir été là au quotidien pour m’apporter son soutien ainsi que les amis. Ces deux ans n’ont pas été faciles. Mais, je vais les oublier en étant sérieux dans le club où je suis actuellement. Je vais aussi prendre du plaisir avec des victoires. Sincèrement, avec l’accueil que j’ai reçu, je ne peux que tout donner pour le SCO d’Angers.
Quel objectif vous etes vous fixe avec les Angevins ?

L’objectif est assez clair : c’est le maintien du club en Ligue 1. Parce que le club est en train de se construire depuis quelques années. Les installations sont dignes d’une équipe de Ligue 1. Aujourd’hui, le maintien est primordial pour notre ville mais aussi pour nos supporters qui ne se lassent jamais.
Avez-vous suivi la CAN-2017 ?

Bien sur. J’ai suivi toutes les sorties du Sénégal que ce soit en phase finale de la CAN ou en éliminatoires. Je suis forcement déçu de l’élimination de l’équipe. Malgré tout, l’équipe a produit un beau football lors des trois premiers matchs. C’est vrai qu’il a manqué un peu de justesse dans le dernier tiers pour faire la différence contre le Cameroun. Je crois qu’on a beaucoup appris lors de cette Coupe d’Afrique. Maintenant, on va essayer de tout faire pour se qualifier à la prochaine Coupe du monde.
Avec le recul, qu’est-ce qui a manqué à l’équipe du Sénégal ?

Vous savez, le Sénégal passe d’une équipé nationale à une équipe internationale. Nous avons des joueurs qui évoluent notamment dans de très grands clubs à l’étranger. Et forcement, ce n’est jamais facile. Il ne faut pas oublier que les choix du coach ne sont pas du tout faciles parce qu’ils ne sont jamais évidents pour lui, parce qu’il a en mains des joueurs de qualité. Mais, tous les joueurs ont compris qu’ils doivent continuer à travailler pour obtenir une place dans le onze de départ.
Quelle appréciation faites-vous de la prestation de la défense sénégalaise ?

Je l’ai trouvée très bonne sur les trois matchs qu’elle a eu 3 jouer. C’est vrai que c’est dommage de sortir de la compétition aux tirs au but. Mais, le Cameroun aussi a le droit de bien jouer les coups. En tout cas, quoi qu’on puisse dire, le Sénégal a prouvé qu’il a une très bonne défense. Les gars ont montré qu’ils sont aussi prêts à se battre pour composter le ticket qualificatif à la Coupe du monde 2018.
Êtes-vous satisfait du rendement de Lamine Gassama avec qui vous avez souvent partagé le flanc droit de la défense ?

Oui. Vous savez, Lamine (Gassama) c’est un bon joueur qui a beaucoup de punch et d’envie. Forcement, on a une petite différence lui et moi. Que ce soit Lamine, un autre ou moi-même le choix est respecté. La sélection n’appartient à personne. On doit être performant en club avant d’aspirer jouer pour le Sénégal.
Comptez-vous revenir en équipe nationale ?

J’espère bien revenir avec les Lions. Pour l’instant, je reste concentré sur ce qui se fait à Angers parce qu’ils m’ont ouvert leurs portes pour les six prochains mois. Je reste aussi ouvert à la sélection parce que ça me manque. Tout est possible et je compte réellement retrouver cette équipe du Sénégal.
Qu’est-ce que l’équipe nationale a changé dans votre carrière ?

Grâce au Sénégal, je suis devenu international. Et porter les couleurs de l’équipe nationale, c’est déjà fabuleux. L’équipe du Sénégal est importante pour tout le monde. Sincèrement, je serai très content de pouvoir faire partie des prochaines listes du sélectionneur.
Le Sénégal a-t-il les moyens de se qualifier à la prochaine Coupe du monde ?

On est bien parti pour se qualifiera la fête du football mondial. Mais, chaque match a ses réalités. On doit continuer à progresser pour pouvoir faire de très bonnes sorties. On a les moyens de se qualifier. Le reste c’est d’être au top quand on vient en équipe nationale. Il n’y a aucune raison que le Sénégal ne se qualifie pas au Mondial.

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