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Il était avec Opa Nguette et Adama Mbengue les novices de la Tanière lors des deux matchs amicaux que le Sénégal a disputés les 23 et 27 mars derniers à Londres et à Paris contre le Nigeria et la Côte d’Ivoire. Content de figurer sur la liste d’Aliou Cissé, Moussa Wagué souhaite convaincre le sélectionneur des Lions afin de faire partie du projet sportif de ce dernier à l’horizon 2019.

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Moussa, qu’avez-vous ressenti après votre première sélection avec l’équipe A du Sénégal ?

J’étais à la fois content et ému d’être sélectionné en équipe nationale A du Sénégal. J’ai fait toutes les classes et il ne me manquait que l’élite. Et cette expérience de plus restera à jamais gravée dans ma mémoire. J’ai beaucoup appris en l’espace d’une semaine.

Quelle était l’ambiance dans la tanière ?

J’y ai trouvé une bonne ambiance. Tous les joueurs m’ont ouvert les bras. Dans le travail, il y avait le sérieux et la concentration. Je savais déjà que cette équipe du Sénégal regorge de grands talents. Et comme je vous l’ai dit tantôt, ils nous ont facilité la tâche. on est en train de suivre les pas de nos aînés que nous avons trouvés sur place.

Comment s’est passé votre bizutage ?

(Rires). J’ai dansé du «Na gooré». L’ambiance était très bonne franchement. Même si je ne suis pas un grand danseur, je m’y suis quand même essayé.

N’étiez-vous pas surpris de votre titularisation face au Nigeria ?

Si pourtant. Pour ma première sélection et pour le premier match, je pensais que j’allais rester sur le banc de touche pour prendre la température de l’équipe. Mais, le coach a jugé nécessaire de me lancer dans le bain après seulement une séance d’entraînement. Franchement, j’étais surpris. Heureusement que le coach a su mettre de bons mots pour nous permettre de nous transcender.

À quel moment Aliou Cissé vous a-t-il informé de votre titularisation ?

C’était la veille du match. Après la séance d’entraînement, il m’a convoqué dans sa chambre et on a bien échangé. on se connaissait déjà. Je savais ce qui m’attendait parce que j’ai travaillé sous les ordres d’Aliou Cissé en petites catégories.

N’avez-vous pas tremblé devant les joueurs nigérians que vous aviez l’habitude de voir à la  télévision ?

Non pas du tout. C’était une chance pour moi de les croiser. C’était une expérience de plus et je me devais de jouer et de respecter les consignes du sélectionneur. Il ne fallait pas décevoir parce que le coach avait fait son choix de me donner ma chance. C’était à moi de la saisir. Souvent, pour le premier match, on a tendance à se poser beaucoup de questions. Heureusement, ce n’était pas mon cas parce que les coéquipiers étaient là pour m’aider à aller de l’avant. Tout comme le Nigeria, le Sénégal regorge de très grands footballeurs. Il n’est pas évident de les côtoyer mais ils m’ont facilité la tâche.

Concrètement, qu’avez-vous appris durant cette semaine internationale ?

J’ai beaucoup appris surtout sur le fonctionnement de l’équipe. Il est clair que l’équipe nationale, c’est un autre niveau. Ce qui fait la beauté de cette expérience.

Avez-vous conscience de la concurrence qui vous attend sur le flanc droit de l’équipe ?

Je ne mets pas dans ma tête cette idée de concurrent avec ceux qui sont déjà là. Je suis le dernier à arriver donc, forcément, j’apprends beaucoup des plus anciens. Comme je l’ai dit, tout le monde m’a ouvert les bras et c’était à moi de ne pas décevoir.

Saviez-vous que le coach Aliou Cissé s’intéressait à vous depuis 2015 ?

Bien sûr je le savais. Malheureusement, je n’avais pas la chance d’intégrer l’équipe A pour plusieurs raisons. Aujourd’hui, que cela s’est fait, je ne peux que remercier le sélectionneur de cette confiance placée en moi.

Quels sont vos objectifs de jeune footballeur international ?

Comme tous les footballeurs professionnels, j’ai envie de porter les couleurs de mon pays. Après cette première sélection, l’objectif sera de revenir. C’est dans cette optique que je m’inscris. Je veux vraiment faire partie de cette génération qui est en train de réécrire l’histoire du football sénégalais.

Réécrire l’histoire avec par exemple une qualification au Mondial 2018 ?

Tout ce que je veux aujourd’hui, c’est convaincre le coach Aliou Cissé afin de rester le plus longtemps possible en sélection. Je sais que cela passera d’abord par le travail en club. Le coach a l’habitude de dire que la Tanière est ouverte à tout le monde. Donc, je vais me battre pour faire partie de son projet sportif.

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