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 Les supporters « fanatiques » sénégalais comprennent mal l’élimination des « Lions » locaux  par le Syli.  Ce scenario était imprévisible pour ces inconditionnels au regard de l’ascendance psychologique qu’à  le Sénégal devant la Guinée dans la quasi-totalité des joutes africaines. Sauf que la roue a tourné.

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De l’argent, des ambitions et du temps…. La Guinée s’est bonifiée en mettant tous les atouts de son côté pour impulser un nouveau souffle à son football. Trois hommes d’affaires, de grosses fortunes, se sont livrés à une farouche concurrence,  acharnée, dans le seul but de servir  les intérêts du football local.  De l’argent ils en n’ont injecté dans ce chantier.

Antonio Souaré, le Pdg de Guinée Games, a ouvert le bal en 2011 avec le Horoya Ac, puis a suivi Aboubacar Sampil, le patron de Nimba Holding  qui a racheté l’As Kaloum et Kerfalla Person Camara (KPC) le boss de  (GuiCoPres) venu au secours du mythique club de Guinée , Haffia, trois fois champion d’Afrique. Il y a eu des résultats escomptés avec un retour du Horoya et l’As Kaloum sur le continent comme repère à atteindre le niveau du TP Mazembe.

Le championnat guinéen est devenu plus attrayant avec la présence des techniciens venus du Brésil, de la France et du Sénégal, notamment Amara Traoré. Le comble est que  ces trois présidents mécènes ont placé la barre plus haut en proposant des salaires attrayants et ont contribué au retour massif des internationaux guinéens qui évoluaient à l’étranger pour dynamiser le championnat.  Une politique qui a bien porté ses fruits. Elle a réduit le nombre de joueurs guinéen en exil. Et la Ligue 1 Rio Tinto est devenue un des plus relevés en Afrique de l’Ouest.

Dans la perspective, il y a une réelle volonté pour ces hommes d’affaires de professionnaliser les clubs à tous les niveaux, notamment leurs structures sportives et administratives.

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