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Ironie du sort, c’est un joueur né en banlieue parisienne (Sèvres), Demba Bâ, qui a barré la route des demi-finales de la C1 au PSG. L’attaquant de Chelsea évoque cette soirée et sa relation avec son entraîneur José Mourinho. Entretien

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Demba Bâ, comment vous sentez-vous après ce but décisif contre le PSG (2-0) ?

Ça fait du bien parce que je n’ai pas eu de grands moments cette année. Mais, j’essaie de faire avec ce que l’on me donne et des soirées comme celle d’hier (mardi), ça fait beaucoup de bien.

Vous êtes rentré avant Fernando Torres. C’est un signe fort…

Oui, ça fait du bien de voir que la hiérarchie est parfois bousculée, même si ça ne reste que 20 minutes. Je prends ce que l’on me donne et j’essaie d’être utile au club et à l’équipe.

Justement, comment vivez-vous cette concurrence ?

J’ai une relation un peu particulière avec les deux autres attaquants. Par rapport à tout ce qui se dit dans les journaux, j’entends «Chelsea a besoin d’attaquant». Ça nous renforce, on est encore plus soudé pour prouver aux gens que c’est faux. On n’a rien à prouver à Mourinho. On est là pour faire gagner l’équipe. C’est difficile par moments, mais on ne lâche pas.

N’avez-vous pas la sensation que José Mourinho vous manipule pour faire pression sur son propriétaire afin d’avoir un grand attaquant ? 

Je ne sais pas ce qu’il y a dans sa tête. Le plus important, c’est ce qu’il y a dans ma tête. Je me concentre sur moi. Le match d’hier (mardi) est très important et le but fait mal à Paris. Mais, ça reste 30 minutes dans un match et un but au cours de ma saison.

Vos frères sont supporters de Paris. Est-ce qu’ils vous en veulent ?

Mon petit frère ne voulait pas que je rentre chez moi. J’ai des amis qui m’ont dit «Tu es l’ennemi public n°1 à Paris». Cabaye était très triste mais il m’a dit une phrase qui m’a fait plaisir : «Les justes sont toujours récompensés».

BFMTV 

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