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A l’issue de la 4e journée des éliminatoires de la Can 2017, le Sénégal a fait le plein en s’offrant quatre victoires en autant de sorties balisant du coup, à deux journées de la fin, le chemin qui mène au Gabon. Objectif réussi à près de 80% par le sélectionneur Aliou Cissé qui n’a besoin que d’un tout petit point pour décrocher officiellement le sésame.

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En fait, l’essentiel a été fait pour une équipe des Lions qui est en passe de faire un parcours historique, mais qui, comme d’habitude, traîne comme un boulet le problème lié à la fluidité de son jeu. Occasionnant du coup un débat retentissant.

Autant, en effet, les Lions ont fait preuve de réalisme lors des quatre journées en claquant 9 buts pour seulement 2 encaissés autant les protégés de Aliou Cissé ont montré des limites sur le plan du jeu.

L’Equipe nationale n’a jamais été un As du beau jeu

Mais il ne faudrait pas s’étonner que ce débat lié au fond de jeu revienne à nouveau sur le gazon si on sait que l’Equipe nationale A n’a jamais été un As du beau jeu. Même du temps de Bruno Metsu, avec la Génération 2002, c’était surtout la discipline tactique et la détermination qui faisaient la force des quarts de finalistes du Mondial asiatique.

Alors, peut-on parler de faux débat ? Non ! Si on sait qu’avec les nouvelles tendances du jeu qui poussent les équipes à jouer en bloc avec une défense renforcée, toute stratégie offensive doit être basée sur un schéma directeur à même de surprendre l’adversaire. Et sous ce rapport, le jeu groupé est devenu une alternative à même d’aspirer tout bloc adverse recroquevillé dans sa zone. Ce qui permettrait de libérer des espaces.

Beaucoup de passes, moins de longues balles

Le Barça qui a fini de comprendre les avantages du jeu groupé a fait des émules avec, par exemple, le Paris St-Germain qui s’est aussi mis à l’heure du jeu groupé ponctué par des appels en profondeur. N’est-ce pas Di Maria, le nouvel électron libre de l’équipe ?

Aliou Cissé devrait méditer une telle option. Evidemment, comme on dit, «ce sont les joueurs qui font le système». D’où la question qui coule de source : le sélectionneur a-t-il le profil de joueurs à même d’opter pour un jeu groupé, où les balles longues ne seront qu’une exception ? En tout cas, le style de jeu d’un certain Diao Baldé Keïta pourrait être mis à profit. Et pourquoi pas devenir le détonateur d’un projet de jeu prometteur de notre Equipe nationale. A Aliou de jouer…

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