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Le réveil sénégalais vers la 80ème minute face aux Malgaches survoltés, est survenu après deux événements, l’entrée en jeu de Lamine Sané mais surtout celle de Moussa Konaté. Le capitaine des Girondins de Bordeaux relégué sur le banc à la surprise générale n’avait besoin que de 20 minutes pour stabiliser et galvaniser sa troupe. Voilà qui prouve sa valeur en sélection.

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La défense sénégalaise a failli prendre de l’eau. Quelle force mentale, les Lions mené (2 à 0) ont su revenir face à Madagascar (2 – 2), vendredi dernier, en éliminatoires pour la Coupe du monde 2018. Ce, après avoir retrouvé une stabilité dans la défense. Cependant, l’équipe du Sénégal doit cette refonte à son capitaine. Entré en cours de jeu, Lamine Sané a revigoré le jeu défensif des Lions en flop  en première période.

Tout un symbole. L’engagement du capitaine des Girondins de Bordeaux  était sans commune mesure pour cette manche aller des préliminaires du mondial 2018. Sané n’a, en effet, disputé que 20 minutes environ. Mais le remplaçant de Kara Mbodj sortie sur blessure a plus que séduit pour son retour. Sur le banc face aux Malgaches, Sané jouerait le rôle de « remplaçant de toute la défense » vue sa polyvalence. Statut semble-t-il qu’il a bien endossé et réussi.

Cependant, surprise était grande pour plusieurs observateurs de voir Lamine Sané relégué sur le banc des Lions. Sané  qu’Aliou Cissé sans frémir avait choisi comme capitaine dès sa prise de fonction  jusqu’à ses forfaits incessants n’avait rien à se reprocher sur ses prestations en sélection. Mais il a fallu l’arrivé de Kalidou Coulibaly que le staff technique procède à la redistribution des cartes au niveau de la défense. La paire Coulibaly-Mbodj dans la charnière centrale sans être bien huilée semble faire l’affaire pour Aliou Cissé. De là à déboulonner le Girondins qui, pour seulement  20 minutes sur la pelouse du Mahamasina d’Antananarivo, a fait montre de sa capacité et de son expérience : l’affaire peut faire polémique. Sa réaction après son apparition sur le terrain, montre que le frère ainé de Salif Sané n’est  pas fait pour cirer les bancs. Surtout dans une équipe où le flanc  droit de la défense constitue le maillon faible et qu’il est à mesure de résoudre.

Jour sans ou pas, cet amollissement de la défense du Sénégal sur les deux buts malgaches laisse planer des doutes inachevés dans ce secteur, qui par moment était le point fort de l’équipe du Sénégal.

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