Aliou Cissé à la tête des Lions n’est pas fait du hasard. L’ancien capitaine de la génération 2002 a été choisi, au détriment des autres postulants, plus expérimentés, à cause une politique de rajeunissement des cadres techniques de la Dtn, a informé, hier, Me Augustin Senghor, président de la Fsf.
Avant tout, Aliou Cissé est le choix du peuple. Il ne finira jamais assez de remercier ce peuple qui s’est battu pour lui, en récompense à sa bonne conduite, pour être aujourd’hui sélectionneur national. «Je remercie beaucoup le peuple sénégalais pour ma nomination», a-t-il fait remarquer, hier, en marge de sa présentation à la presse. Rien à dire, son profil ne convenait pas au portrait-robot dressé par la fédération. Aliou Cissé doit sa nomination à une politique de rajeunissement des entraineurs des équipes nationales du Sénégal.
L’ancien capitaine des Lions qui a déjà fait ses preuves avec la sélection de l’équipe-bis du Sénégal, en tant qu’adjoint, sans compter sa pige en sélection A et ses efforts consentis auprès des équipes de la Ligue 1, a bénéficié de l’application de cette mesure. «Sa nomination intervient dans le cadre du rajeunissement de nos cadres. Ce n’est que le début de cette politique. Nous allons continuer à procéder au renforcement des capacités», précise Me Augustin Senghor, président de la Fsf.
Le Sénégal, en dépit de son tâtonnement dans sa performance, est une référence africaine dans le monde. A en croire Augustin Senghor, il manquait de relever ce défi, c’est pourquoi l’objectif de qualification à la Can 2017 et au mondial 2018, assigné au nouveau patron des Lions, est établi à long terme. «On a un entraineur, on souhaite qu’il soit l’homme de la situation. Mais, en aucun moment, on doit le prendre pour un Messie. On va l’accompagner», a-t-il relativisé, même s’il soutient que l’objectif spécifique sera d‘être dans le top 10 africain et d’être régulier dans les compétitions continentales et internationales.
