19 July 2019, Egypt, Cairo: Senegal's national team coach Aliou Cisse reacts in frustration to defeat after the final whistle of the 2019 Africa Cup of Nations final soccer match between Senegal and Algeria at the Cairo International Stadium. Photo: Omar Zoheiry/dpa (Photo by Omar Zoheiry/picture alliance via Getty Images)
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L’explication des échecs du football sénégalais en phase finale de Coupe d’Afrique des nations (CAN) par des pratiques mystiques est un “faux débat”, a soutenu le Manager de l’équipe nationale de beach soccer, Ibrahima Ndiaye dit Chita.

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“C’est un faux débat que d’avancer des raisons mystiques pour expliquer nos échecs en compétitions africaines”, a expliqué l’ancien milieu de terrain des Lions interrogé sur la question.

Invité jeudi de la plateforme “Foot local” sur le réseau social WhatsApp, Chita rappelle que le résultat des matchs dépend du travail effectué sur les aires de jeu. “Le marabout est chez lui, ce sont les joueurs qui sont sur le terrain qui font le résultat”, a-t-il dit.

En dépit de brillantes générations de footballeurs qui se sont succédé en équipe nationale, le tableau des médailles du Sénégal reste vide.

Les Fennecs d’Algérie ont gagné la dernière édition de la Can en 2019, alors que beaucoup d’observateurs avaient misé sur le Sénégal. En 2002, au Mali, le Sénégal a aussi perdu la finale aux tirs au but, alors qu’il était considéré comme favori face au Cameroun. C’est la même équipe camerounaise qui l’a éliminé en quarts de finale de la CAN 2017, bien que les Lions étaient considérés comme les favoris.
Ces échecs répétés ont aussi été constatés dans les petites catégories et après trois finales continentales en U20, en 2015, 2017 et 2019, le palmarès est resté vierge à ce niveau, contrairement aux Lions du beach soccer qui ont remporté six phases finales de CAN.

Par ailleurs, l’équipe U23 a remporté la médaille d’or aux Jeux africains de Brazzaville en 2015.

Si toutes les conditions sont réunies sur le plan mental, physique, technique et tactique, “il n’y a aucune raison qu’on ne gagne pas”, a estimé Ibrahima Ndiaye Chita, ancien milieu de terrain de l’AS Pikine. Plus que l’entraîneur, ce sont les joueurs sur le terrain qui ont le dernier mot, a-t-il insisté, indiquant qu’au niveau du Beach soccer quand le travail commence “tous les autres sentiments sont mis de côté”.

“La motivation et les discours sont aussi très importants et seul le travail paie”, a-t-il fait valoir.

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